Archeologie
Culture et écritures de nos ancetres, gravure qui se trouverait à Lakhdaria, cette calligraphie berbere en caracteres Tifinagh se distingue quelquepeu des autres écritures d'Afrique du nord, preuve que notre pays a toujous été une mosaique dans le sens ou la difference se conjugue au harmonieux !
Au niveau des gorges d´Ammal et sur les hauteurs de part et d´autre, se trouve des fossiles rupestres inexplores, Ce site est apparement inexplore et meconnu puisque nos recherches sur les publications nommant specifiquement l´endroit sont vaines.Selon une identification non academique de quelques fossiles, il s´agit des Alveoles, des Nummulites et des fusulinas ou fusilininas de l´ordre des foraminifere.
suite à découvrir sur le trés interessant et utile site de notre ami de Hini
HINI.COM REGION DE PALESTRO
Dimanche 25 Mars 2007
ÉNORME DÉCOUVERTE À LA SUITE DE TRAVAUX DE VIABILISATION
Une ville antique à Zemmouri El Bahri
Les responsables locaux ont immédiatement ordonné l’arrêt des travaux de viabilisation et demandé au ministère de la Culture de dépêcher une équipe sur les lieux.
Les travaux de viabilisation entamés au niveau d’un lotissement à Zemmouri El Bahri pour le compte de l’agence foncière locale sont à l’origine de la découverte de vestiges témoignant d’une ville antique souterraine. La nouvelle a fait le tour des quatre coins de la wilaya. Suite à quoi une décision de la wilaya de Boumerdès a ordonné à l’agence foncière de suspendre ses travaux et demandé au département de Khalida Toumi de dépêcher une équipe pour identifier la nature et l’importance de ces vestiges. Trois jours plus tard, une équipe composée de cinq archéologues a été envoyée sur place, en mission de reconnaissance.
Elle est dirigée par M. Rabhi de la Direction nationale d’archéologie. Cette mission est soutenue dans son travail par des archéologues de Boumerdès et de membres de l’association Souiga, présidée Ammi Rabah, à l’origine de plusieurs autres découvertes archéologiques de ce genre. Cet amoureux de l’histoire et de l’archéologie a toujours attiré l’attention des autorités sur l’existence d’une ville historique non loin du port de pêche de Zemmouri. Personne ne l’a cru jusqu’au jour où il découvre des pierres datant de l’époque romaine sur les lieux. Mais, encore une fois, Ammi Rabah n’est pas pris au sérieux. Il a fallu ce coup de pioche sur cette parcelle de 120 lots de terrain déjà vendus par l’AGF pour que tout le monde apprenne, enfin, l’existence de Rusubikari, actuellement Zemmouri El Bahri. Selon Ammi Rabah, Rusubikari, qui date de l’époque romaine, fut un important comptoir de négoces à l’époque des Phéniciens en raison de sa prospérité. Au XXe siècle, Ibn Haouqal raconte la dimension et l’importance de ce pôle économique qui portait le nom de Port aux poules, avant de devenir durant l’époque romaine Rusubikari, puis Courbet Marine lors de l’invasion française, puis Zemmouri El Bahri à l’indépendance du pays. Ammi Rabah n’en dit pas plus, préférant laisser le soin aux scientifiques de se prononcer, notamment les archéologues déjà en opération sur le site. Ils n’ont d’ailleurs pas eu beaucoup de peine à repérer quelques vestiges d’une extrême importance. Des murs composés de pierres et de tuiles rouges attestent qu’une ville datant de l’époque islamique se trouvaient sur le site. À côté, de grandes jarres enfouies dans la terre témoignent de l’existence d’une population habitant l’endroit, alors que le sol est jonché de débris divers, notamment de fragments de cruches et autres objets. Un peu plus loin, des pierres de l’époque romaine ont été retirées par des jeunes du remblai encore frais.
Deux archéologues sont occupés déjà à mettre la lumière sur une sorte de skiffa faite de pierres noires, blanches et de briques très anciennes. Selon M. Rabhi, le site a été déjà répertorié par le célèbre archéologue français, Stéphane Gsell, dans son Atlas archéologique de l’Algérie. Ce qui est déjà significatif. L’archéologue a affirmé que ce qui a été trouvé pour le moment date de l’époque médiévale, mais il n’écarte pas l’existence d’une structure beaucoup plus ancienne sur les restes des vestiges trouvés. “Mais nous préférons réserver notre réponse pour plus tard, car nous devons récolter le maximum d’informations”, a-t-il conclu.
Madjid T.
LIBERTE ALGERIE