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Nouvelles de Notre Region

 
 
27 janvier 2008 
 
L’«émir» Ould-Amri de la seriat El-Forkane abattu
 
 
Il serait le principal auteur des attentats terroristes de Boumerdès : 
 
 
par A.T 
 
Il avait été condamné à mort par contumace, trois fois de suite, par la cour criminelle de Boumerdès et il avait écopé à deux reprises de la peine de prison à perpétuité. L’«émir» le plus recherché de la wilaya de Boumerdès a finalement été abattu avant-hier, à Tidjelabine, par les forces de sécurité, et ce suite à une minutieuse opération antiterroriste déclenchée dans la région. 
 
Il s’agit d’Ould-Amri Sofiane, «émir» de la sériate El-Forkane, qui activait dans cette région sur l’axe Corso-Boumerdès. Lors de cette opération, une kalachnikov et un P.A. ont été récupérés par les militaires. Cette opération qui a eu lieu sur les hauteurs de Tidjelabine, plus précisément au lieu dit Merael, a également permis de détruire des casemates et des abris de terroristes. 
 
Notre source sécuritaire indique que le terroriste Ould-Amri est considéré comme un élément influent dans l’organisation du GSPC activant dans la zone II. La même source croit savoir qu’Ould-Amri serait «l’homme proche de l’«émir» de la katibat El-Feth, Omar Bentitraoui, dit Yahia Abou Khitma». 
 
Cette katiba est composée, selon une autre source, «d’une cinquantaine d’éléments armés et serait derrière la préparation de plusieurs actes terroristes perpétrés durant l’année 2007, à Alger et ses environs». «L’exécution de ces actes aurait été confiée à Ould-Amri, a l’exemple des attentats sanglants qui ont coûté la vie, en 2005, aux deux dirigeants du club de football de l’US Benrahmoune, en l’occurrence Arar Boudjemaa et Bouazza Saïd ; il aurait aussi procédé a l’exécution de plusieurs autres personnes entre les années 2004 et 2005». 
 
Notre source a indiqué que ce terroriste avait rejoint les maquis de la katiba El-Feth en 1998, après avoir lâchement assassiné un agent de l’ordre. Notons que ce terroriste, originaire de Corso, avait été désigné «émir» de la seriat El-Forkane après l’élimination de son acolyte, en l’occurrence le terroriste dit Tikhribine Mohamed, mis hors d’état de nuire en octobre dernier, à Tidjelabine également.  
quotidien le jeune independant 
26 janvier 2008 
 
Coup de filet d’une patrouille de l’ANP à Beni Amrane 
L’émir Romane ne sévira plus
 
 
L’émir d’un groupe de la phalange sanguinaire d’El Arkam, Kaddour Romane, ne sévira plus. Il a été a battu par une troupe de l’ANP, la veille de ce week-end, vers 17h, dans le massif forestier de Beni Khelifa relevant de Beni Amrane, 22 km au sud-est de Boumerdès. 
 
En position d’attaque puisqu’elle ratissait, ce soir-là la forêt de Oued Artane jouxtant une ancienne ferme coloniale, ladite patrouille militaire a ouvert le feu dès qu’elle repéra là un groupe terroriste. 
 
L’on sut, moins d’une heure après, que les tirs précis des militaires ont abattu un élément de cette horde sanguinaire et blessés au moins deux autres dont les corps n’ont pas été retrouvés. Ce coup de filet a officiellement mis fin à la cavale d’un émir de djound de l’ex-GSPC, répondant au nom de Romane Kaddour et sur lequel un kalachnikov a été récupéré. Agé de 39 ans et originaire du centre urbain voisin de Thénia, ce sanguinaire est localement réputé pour son palmarès sanglant depuis une douzaine d’années. Il avait pris le maquis en 1996, a-t-on rappelé, dès qu’il eut vent d’une rafle policière qui ciblait, alors un réseau de soutien au GIA dont il faisait partie. Nos sources rappellent que cet islamiste a été blessé lors d’une opération militaire ayant eu pour théâtre, en 1998, les maquis avoisinants de Merchicha et Beni Daoud. 
 
En compagnie d’autres survivants des offensives de l’ANP, il continuait à semer mort, terreur et désolation particulièrement dans les hameaux situés en lisière de l’ex-Minerville et Souk El-Had. Il commandait durant ces deux dernières années, selon des informations recoupées, un groupuscule d’El Arkam, branche de la phalange islamiste d’El Ansar, et ce en remplacement de l’émir Timizar Mouloud abattu par l’ANP, début 2006, dans les maquis surplombant les gorges de Lakhdaria. 
 
En plus d’une dizaine d’attentats meurtriers contre les services locaux, a-t-on constaté dans le cadre d’un redéploiement des forces combinées de sécurité-soutenus par des patriotes du défunt El Makhfi- dans les monts s’étendant de Souk El Had à Timezrit en passant par Chabet El Ameur. Déclenchée lundi dernier, cette offensive aura permis jusque-là, en plus du coup de filet précisé, la destruction de cinq casemates. 
 
Des sanctuaires que l’ex-GSPC projetaient d’utiliser comme ateliers de fabrication de bombes artisanales, a-t-on laissé entendre. 
 
Salim Haddou  
depeche de kabylie 
 
8/1/2008 
 
Avant-hier, plusieurs dizaines de jeunes chômeurs ont procédé à la fermeture de la RN 5 au lieu-dit Boulerbah, situé entre les communes d’Aomar et Kadiria, pour protester contre les recrutements sélectifs de la société canadienne Lavalin. 
 
D’après les citoyens de la commune d’Aomar, la société Lavalin implantée dans la commune de Djebbahia, a débuté les travaux de construction d’une station de traitement des eaux du barrage Koudiat-Asserdoune en cours d’achèvement, au mois de septembre dernier. Récemment, elle a opéré des recrutements de maind’œuvre mais les jeunes recrutés sont pour la plupart étrangers à la région. Déçus par ces procédés et ces marginalisations, les jeunes chômeurs issus des trois communes, Djebbahia, Kadiria et Aomar se sont donné le mot pour fermer la RN 5 à la circulation afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur leur situation. En effet, sitôt la RN 5 fermée, les responsables locaux se sont empressés de se déplacer sur les lieux pour raisonner ces jeunes et leur promettre de prendre les mesures nécessaires. Pour leur part, les trois P/APC des communes concernées se sont également déplacés et d’après le maire d’Aomar, Lechehab Ali, les jeunes ont été éclairés sur le sujet de recrutement en leur expliquant la nécessité de s’inscrire au niveau du bureau de maind’œuvre de la daïra pour pouvoir postuler à un emploi . Après l’ouverture de la route à la circulation, les P/APC se sont réunis avec le chef de daïra de Kadiria où il a été question de procéder dorénavant à une répartition équitable des postes ordinaires à pourvoir entre les trois communes alors que pour les postes techniques, la sélection devait se faire à l’échelle régionale. Rappelons que le barrage Koudiat-Asserdoune d’une capacité de 680 millions de m3, situé dans la commune de Maâla, devra alimenter en eau potable la région de Lakhdaria au nord -ouest de Bouira, ainsi que les communes du sud de Tizi-Ouzou. Pour ce faire, une station de traitement est prévue et son implantation est située en aval du barrage sur le territoire de la commune de Djebbahia. Sa construction est confiée à la société canadienne Lavalin. 
Y. Y. 
dzira  
le 5/1/2008  
 
«Histoire de la création du village de Draâ-El-Mizan» 
 
Pour la célébration de la création du village de Draâ-El-Mizan, l’association culturelle Thaneflith n’Tmazighth a organisé pendant trois jours une exposition- rencontre sous le thème «Histoire de la création du village de Draâ-El-Mizan». La présentation au large public dans un cadre culturel et une atmosphère conviviale des différentes photos de l’ancienne ville et quelques écrits relatant son histoire ont fait de ce grand événement une réussite totale. 
 
Quelques panneaux représentant les portraits des hommes historiques de la région (Krim Belkacem, Ouamrane, Ali Mellah, Zamoum...), de culture (Farid Ali, H’ssissen, Mohamed Saïd Oubelaïd...) et aussi des anciens sportifs ont embelli et donné beaucoup plus d’intérêt à ce grand événement. Pour revenir à l’histoire de Draâ-El- Mizan, son nom a été donc d’abord assigné à Nadhor (crête) n’Amar Aberkhane, on lui substitua celui de Thala n’Dhakarth, nom d’une source à l’ouest du village puis, plus tard, celui de Draâ-El-Mizan, nom d’une crête voisine située près du col de Sidi Rahmoune. C’est aussi pas loin de là que se faisait le troc de toutes les marchandises. Ce nom, Draâ-El-Mizan, fut préféré et s’imposa si bien dans l’usage qu’il devint officiel. Les tribus qui relevaient directement du chef d’annexe étaient Imzalène, Imkhirène, Imazliouane... et la confédération des Guechtoulane (Frikat, Amechtras, Ighil Imoula...). Quant à son évolution à travers le temps, elle s’est, grosso modo, faite comme suit : en 1842, les Français établirent un camp d’observation en lieu et place de ce qui deviendra Draâ-El-Mizan. Ce même camp se transforma en annexe, sous le commandement du capitaine Beauprêtre, le 15/11/1851. Ainsi, le 30 décembre 1858, il fut érigé en centre de population par arrêté du gouverneur général, il était alors doté d’une superficie de 683 ha 18 ares 45 centiares. C’est le 1er janvier 1869 que la commune mixte de Draâ-El-Mizan fut créée au même titre que celles de Tizi-Ouzou et Fort national. Avant l’ entrée en vigueur de cet arrêté au début de l’année 1869, trois communes mixtes ont été créées dans la circonscription de Dellys par arrêté du 6/11/1868 en application du décret du 9 mai 1868. - La commune mixte de Draâ-El-Mizan avec sa population qui s’élevait à 796 habitants (606 musulmans, 172 Français et 18 étrangers) en plus de l’intégration du village de Palestro (Lakhdaria) à cette commune. - La commune mixte de Tizi-Ouzou avec 276 habitants (25 musulmans, 205 Français et 46 étrangers). - La commune de Fort national avec une population de 228 habitants (13 musulmans, 168 Français et 47 étrangers). La célébration de ce double anniversaire est une première à Draâ-El-Mizan, l’honneur revient aux adhérents de l’association culturelle Thaneflith en général et à son président M. Mohamed Chihaoui en particulier qui, tant bien que mal, essaye de sensibiliser les jeunes de la commune à mieux connaître leur région pour la faire développer et donner de l’importance à la culture de leur pays et ce, malgré des moyens vraiment dérisoires. 
Slimane S. 
http://www.dzira.com/actualites/article-5817.htm 
 
25 NOVEMBRE 2007 
39 sur 45 communes de Bouira connectés au réseau internet  
 
Trente-neuf communes parmi les 45 qui composent la wilaya de Bouira sont reliés au réseau Internet grâce à Algérie Télécom qui a lancé l’option ADSL avec ses multiples performances. 
 
De la sorte, il ne reste plus que 6 communes à ne jouissant pas de cet apport très utile pour les consultations d’information, les messageries et les téléchargements. Nous croyons savoir que les communes citées et qui manquent à l’appel seront dotées d’Internet avec l’avènement de l’année 2008. Les équipements mis à la disponibilité des clients par Algérie Télécom permettent la possibilité de connecter 64 abonnés. Il est utile de rapporter que dans la wilaya de Bouira, 2 200 citoyens sont abonnés au téléphone sans fil WLL et 33 200 disposent de lignes fixes. En revanche, le réseau Internet comporte 2 060 pour l’option ADSL. 
 
 
Fahem H. 
 
11 NOVEMBRE 2007 
Enfin une radio locale pour la wilaya de Bouira! 
 
Finalement, le projet tant attendu de la création d’une radio locale pour la wilaya de Bouira vient de connaître un début concret. Ce jeudi, lesresponsables de la wilaya ont pris une véritable option pour la création de cette chaîne. 
Nous avons appris que la wilaya, après l’engagement des responsables de l’ENRS et du ministère de la Culture pour le financement du projet, a dégagé deux sites pouvant abriter le futur siège de cette radio ; la commission chargée du choix du terrain fera sa sortie sur terrain aujourd’hui. Ainsi, le projet tant attendu et maintes fois réitéré par la population rendra un grand service pour cette wilaya cosmopolite où la radio, sûrement bilingue, tamazight et arabe, favorisera le rapprochement entre les deux communautés qui vivent au niveau de cette wilaya. Rappelons que vers la fin d’octobre dernier, la direction de la culture avait organisé une émission en direct de la Chaîne II, intitulée «Mosaïques». Lors de cette émission de deux heures, de 21 heures à 23 heures, beaucoup de citoyens venant de divers horizons et représentant presque toutes les régions ont intervenu pour parler du développement de la wilaya et de ses potentialités économiques et touristiques, ainsi que des artistes, des moudjahidine, des poètes, des présidents d’associations… Bref, pendant deux heures, l’animateur a essayé de donner la parole à un maximum de personnes invitées afin d’avoir une idée générale sur les potentialités humaines et matérielles que recèle la wilaya. L’émission a été une réussite totale mais, comme l’avait si bien rappelé un intervenant, beaucoup de ménages ne risquaient pas de suivre l’émission puisque la Chaîne II est très mal, pour ne pas dire pas du tout captée au niveau de la majorité des régions de la wilaya. Les émetteurs ainsi que les fréquences octroyées à la Chaîne II ne sont pas fortes, ce qui donne souvent des parasites et finit par décourager les plus férus. Les intervenants avaient fait un appel du pied aux responsables de l’ENRS afin d’améliorer les fréquences de Chaîne II ainsi que la nécessité d’ouvrir une radio locale où pourraient se renouveler les émissions de la trempe de celle de fin octobre. Chose faite en ce qui concerne la radio locale mais pour Chaîne II, il faut attendre encore... 
Y. Y. 
LE SOIR D ALGERIE 
 
 
 
 
UNE RENCONTRE NATIONALE AURAIT EU LIEU DANS LES MONTS DE LAKHDARIA 
Un nouvel "émir" national à la tête du GSPC 
 
De sources sécuritaires sûres, nous apprenons que les chefs des différentes zones appartenant au GSPC, baptisé “Organisation Al Qaïda au Maghreb islamique”, auraient tenu, au courant de la semaine dernière, une rencontre d’une haute importance au niveau de la localité de Ouled-Bellemou située à la limite des frontières entre Lakhdaria et Ammal. 
A l’issue de cette rencontre, qui aura duré, d’après nos sources, trois jours, il a été décidé de destituer de la tête de cette organisation l’“émir” Abdelmalek Droukdel alias Abou Mossaâb Abdelwadoud à qui il est reproché plusieurs griefs dont les méthodes utilisées dans le djihad, notamment les attentats kamikazes sur lesquelles les terroristes ne sont jamais arrivés à trouver des fetwas. Toujours lors de cette rencontre, il a été décidé de destituer les deux “émirs” des zones de Bordj-Menaïel, en installant un certain Haroun, et de Lakhdaria avec Khaldi Laïd comme nouvel “émir” de cette phalange qui compte une vingtaine d’éléments. Les deux ex-“émirs” de ces deux zones étaient des alliés inconditionnels de Droukdel. Par ailleurs, il a été décidé de multiplier les attaques contre les sièges des services de sécurité tous corps confondus. Ces derniers, qui avaient eu vent de cette rencontre, ont déclenché une vaste opération de ratissage mais les terroristes étaient déjà loin. Plusieurs casemates, des denrées alimentaires et autres effets vestimentaires y ont été découverts et détruits. 
H. M. 
le soir d'algerie 
17.09.2007 
 
Chaabet El Ameur
 
 
Cinq villages de Chaâbet El-Ameur risquent l'isolement 
 
Le pont reliant les deux parties de la route intercommunale de 10 kilomètres, reliant le chef-lieu, Chaâbet El Ameur, aux villages du côté nord, à savoir Aït Essaïd, Azouza, Ouled Abdellah, Ikhoudjathen et Ouled Ben Tafath, est toujours à demi-effondré obligeant les usagers à monter au créneau. 
Ces derniers ont fermé le siège de l’APC la semaine dernière avant d’investir la daïra des Issers pour exprimer leur colère concernant les travaux inadaptés qui s’y opèrent. En effet, la réalisation d’un gué coûtant 490 millions de centimes en attendant le confortement dans les normes dudit pont n’a pas été du goût des populations des villages cités plus haut. “Nous avons dû intervenir pour mettre fin à ces travaux. Nous estimons que cela n’est qu’un gaspillage d’argent. A quoi sert un gué construit avec des buses d’un mètre de diamètre sur un oued aussi grand que l’oued L’Djemaâ, particulièrement lorsqu’il est en crue ? C’est la wilaya qui a pris en charge l’ouvrage mais on ne voit rien venir”, raconte M. Ighil, un des protestataires. Du côté des autorités locales, le P/APC, M. Assaoui, dira : “La préoccupation relative au confortement de ce pont est prise en charge par la daïra dont une délégation a investi les lieux pour s’enquérir de la situation. Le projet est actuellement à l’étude.” Notons enfin que si le statu quo persiste, les usagers de cette route qui se trouve également dans un état de délabrement avancé risquent l’isolement à l’approche de la saison des pluies. 
 
A. S. Wahmed 
1.09.2007 
le soir 
 
Des sorties gratuites en bord de mer 
 
Comme chaque année, en pareille période de canicule, des centaines d’estivants parmi les petites bourses de la localité de Chaâbet El Ameur sont attirés par le littoral de la wilaya de Boumerdès qui s’étend sur cent kilomètres de côtes. Cette population, notamment la catégorie jeune, en quête de détente, de délectations, de sensations fortes, n’a d’autres choix que d’opter pour les plages relevant de leur wilaya sises à une trentaine de kilomètres. Pour ce qui est des destinations balnéaires les plus prisées, il y a lieu de citer en particulier Cap Djinet, Le Figuier, Boumerdès, Zemmouri El Bahri. S’agissant des moyens de transport, les amoureux de la mer n’ont pas à se plaindre, car le chef-lieu de wilaya, à titre d’exemple, est régulièrement desservi à partir de la municipalité. «Nous allons vers les différentes plages mais celle que nous préférons le plus est Le Figuier qui émerveille par sa beauté, ses commodités par rapport aux autres», soutient un jeune baigneur, habitué de ce site. En outre, dans le cadre du programme tracé pour cet été par la direction de la jeunesse et des sports (DJS) et le ministère de la Solidarité, l’APC de Chaâbet El Ameur met à la disposition des adeptes de la mer et du rivage un bus gracieusement qui assure deux sorties hebdomadaires vers l’une des stations balnéaires énumérées précédemment. «Cette opération va durer tout au long des deux mois de juillet et août. A chaque sortie, le transport est assuré pour une trentaine d’estivants sans aucun engagement financier, le mardi et le vendredi, sauf qu’en fin de semaine, on nous oblige à rétribuer le chauffeur du bus à raison de huit cent dinars en faisant une quête alors que c’est la commune qui doit le prendre en charge à sa manière», affirme M. Lasni, membre actif de l’association culturelle Assirem qui profite aussi de ce programme de la DJS et la solidarité. Ces excursions ont été appréciées par les Chabetois, sachant que l’oisiveté ternit l’image de cette contrée de Basse Kabylie dont les potentialités dans les différents domaines restent intactes. En matière touristique, une bonne partie de la ville du côté ouest donnant sur un couloir qui laisse apparaître à l’horizon la mer bleue, est très fraîchement aérée au moment même où la canicule sévit aux alentours. Ce détail n’a pas échappé au regretté Mohand Saïd Oubelaïd qui l’a inclus dans l’une de ses très anciennes chansons. 
 
A. Mazouni 
le jour d'algerie 
22.07.07 
Villages kabyles abandonnés pour cause de terrorisme 
Long est le chemin du retour...
 
 
 
 
 
Depuis l’avènement du terrorisme au début des années quatre-vingt-dix, des villages entiers sont abandonnés par leurs occupants. Même au moment où les camps militaires sont installés à la lisière des massifs forestiers, les citoyens hésitent de revenir dans leur hameau et village devenus pour eux des cercueils en permanence. Le versant de Oumsaâd, du côté de Bouira ainsi que celui d’Ath Boudoukhane, dans la wilaya de Boumerdès. Dans une virée, en ce quarante-cinquième anniversaire du côté de Matoussa, à huit kilomètres au sud-est de la ville de Chabet El Ameur, nous avons rencontré des citoyens qui nous ont fait part de leur douleur. Matoussa ou Imourthossen, faisant partie du arch des Ath Khalfoun est enclavée entre plusieurs maquis qui donnent jusqu’à Zbarbar. La vie dans ces villages et hameaux, notamment ceux de Matoussa haute semble s’arrêter. 
 
Plusieurs habitants continuent à abandonner leurs biens en dépit du déploiement des forces de l’ANP qui ne se fatiguent pas de traquer les irréductibles de l’ex-GSPC. D’ailleurs, nous a appris un Matoussais qui a requis l’anonymat, l’armée a bombardé durant toute la semaine dernière la forêt de Lalla Oumssaâd. “Ce n’est pas comme avant. La fin des années 90, on ne pouvait pas sortir de jour comme de nuit. Nous avons laissé tous nos champs d’oliviers. Il était impossible pour nous de vivre ici. Ceux qui ne sont pas partis ont fait de la résistance”, nous raconta notre interlocuteur qui nous montra un autre village fantôme, Ath Kara. “C’est un endroit entièrement vidé. Partir ou mourir”, enchaîna-t-il. “Actuellement, un autre village risque de se vider. C’est celui d’Ath Boudoukhnane”, signala-t-il. Effectivement, cette dernière localité a été et est toujours le théâtre d’attentats contre les forces de sécurité, notamment les gardes communaux. 
 
En raison de la terreur imposée par les groupes armés aux habitants de ces villages, il nous a été difficile de trouver quelqu’un pour nous donner des informations au sujet des exactions. “L’armée est sur le qui-vive. Elle veille sur cette région. Je crois qu’elle est décidée à les nettoyer. Il ne se passe pas un jour sans qu’on la voit ratisser”, nous dit notre accompagnateur. Ce dernier a raison, car le nombre de barrages fixes installés sur les axes routiers ont été multipliés ces dernières semaines. Si le calme règne dans une grande partie de ce versant de la Kabylie, d’autres villages ne sont pas encore sortis du diktat imposé par les hordes terroristes, continuant à semer la terreur. 
 
En revenant de ce mini-périple dans cette région, nous avons appris qu’à Beggas, sur les hauteurs de Tizi Ghennif ainsi qu’à Tazrout surplombant d’un côté la ville de Draâ El Mizan et de l’autre la localité d’Aomar et plus précisément le village El Kraib, c’est la peur au quotidien. Le dernier attentat à la bombe ayant fait deux victimes dans les rangs des Patriotes qui surveillent le gazoduc plonge ces montagnards dans la terreur. Même si, par exemple, les autorités de Draâ El Mizan ont programmé des opérations dans le cadre d’un plan spécial en faveur des hameaux relevant de cette contrée, les “exilés” ne se sont pas bousculés au retour. “Je préfère vivre dans un gourbi ici, que d’y retourner là-bas”, nous répondit un occupant d’une masure dans le bidonville surplombant l’hôpital Krim-Belkacem. 
 
Durant notre investigation, il nous a été donné donc d’apprendre que les personnes ayant pris le chemin de l’exode sont éparpillées dans les communes de Draâ El Mizan, d’Aomar et de Kadiria. Si les plus nanties ont pu acheter des logements à des prix forts, les démunis ont improvisé des habitations de fortune. Pour ces citoyens, ni la loi sur la concorde civile de 2 000 ni encore moins la loi sur la réconciliation nationale n’ont changé quelque chose dans leur quotidien. De l’autre côté, de la wilaya de Tizi Ouzou, des villages nichés à la lisière des forêts de Sidi Ali Bounab ou encore de Mizrana, c’est le même topo. 
 
La sécurité des citoyens est ébranlée quotidiennement par des faux barrages, des incursions nocturnes ainsi que des attentats. Certes, des dizaines de terroristes viennent d’être mis hors d’état de nuire dans les wilayas de Boumerdès et de Tizi Ouzou, mais le risque est toujours grand, notamment durant l’été où les vacanciers préfèrent aller à la mer et où les fêtes familiales sont prévues. Cela étant, long est le chemin du retour pour tous ces citoyens ayant laissé derrière eux leurs biens et leurs proches... 
 
A. Mohamed 
depechedelakabylie 
17.07.2007 
 
Chabet El Ameur, Aït Mekla, Bouchakour dans la vallée de Draâ El Mizan 
 
L’enclavement fatal 
 
Dès la sortie sud de la ville des Issers, le paysage qui attend le voyageur plus haut en Kabylie se décline : une vallée large de quelque 4 kilomètres aux terres fertiles exploitées en partie dans la céréaliculture, bordée de collines boisées d’oliviers ou habitées. 
 
On cultive aussi dans cette plaine de la vigne et des fruits de saison tels le melon et la pastèque. Ce n’est pas une plaine au sens parfait du mot qui borde de part et d’autre la RN 68, mais une série de buttes située dans un périmètre délimité au sud et au nord par des piémonts. « On cultivait aussi beaucoup le tabac aux Issers », nous dit-on à Issers-ville. La route, sinueuse et étroite, monte insensiblement à la conquête du territoire des Iflissen, dans la région de Tizi Ghenif, M’kira et Draâ El Mizan, avant de se jeter dans celui des Iguechtoulen au-delà de cette dernière, plus au nord-est. Elle permet juste la vitesse qu’il faut pour apprécier les paysages paradisiaques de la région. Déconseillée pour ceux qui sont pressés. Bouchakour, Chabet El Ameur, Aït Mekla et Azouza à gauche, Andhasen et Imoutasse à droite lorsqu’on aura dépassé un peu le chef-lieu de la commune de Chabet. Ce sont là les villages principaux de cette commune de la wilaya de Boumerdès, aux limites de Bouira et Tizi Ouzou. Une région où l’on ne rate jamais l’occasion de vous dire que le général de Gaulle a séjourné parmi eux, là-haut sur les hauteurs des Imouthasse au début des années 1940, lors de la Deuxième Guerre mondiale. L’assertion est sur toutes les langues. Pour la population locale, c’est une certitude. « De Gaulle a séjourné ici. La-haut à Matoussa dans ce qui était une résidence d’un garde-champêtre », nous dit-on ici. Une manière aux Aït Khalfoun et aux habitants de tout Chabet de vanter la beauté de leur région. Sinon le général de Gaule aurait-il choisi d’y vivre un moment ? Mais les habitants ne sont pas nostalgiques du passé pour rien. Ils regrettent le recul enregistré dans le niveau de vie dans notre pays en général. « Dites à nos responsables que dans ces territoires si loin d’Alger, que moins de 70 km séparent de la capitale, la population attend toujours le changement. Nous souffrons, tout court », nous dit un enseignant chabétois. 
Un quotidien qui étouffe 
 
En effet, il y a plus d’un siècle, conscients de l’importance de la région pour le développement du pays en général, ou peut-être de l’obligation de la développer elle-même, les Français ont doté la vallée allant des Issers dans la wilaya de Boumerdès aux Ouadhias, dans les profondeurs de la Kabylie, au piémont du Djurdjura, des voies de communication nécessaires. La RN68 dans sa partie allant de la ville natale de Sidi Abderrahmane jusqu’à Draâ El Mizan, la RN30 dans son tronçon Aomar- Ouadhias, la RN25 de Draâ El Mizan à Draâ Ben Khedda où elle fait jonction avec la RN12, une voie ferrée qui devait relier la région de Draâ El Mizan, via Boghni à Dellys, dont les vestiges sont encore présents sur tout ce parcours, autant de voie d’échanges, et donc de facteurs de développement. Or, depuis l’indépendance, tout ce territoire a entamé une régression qui sera fatale. Car toute la population vivant dans la région n’a eu d’autre choix que d’aller ailleurs. Cela étant dû au manque de perspectives. Par conséquent, Chabet El Ameur, Tizi Ghenif, Draâ El Mizan, Bounouh, Frikat, Aïn Zaouia, Boghni, Assi Youcef, Amechras, Tizi N’tleta, Ouadhias et jusqu’aux Ouacifs et Aït Douala se sont retrouvées à vivre un enclavement qui étouffe leur quotidien. Les tentatives d’investissement privé qu’ont connues ces localités, en particulier Boghni qui, dès les années 1970, a vu s’installer sur son territoire, grâce à ses enfants, des usines qui ont fait sa renommée, ont été « tuées dans l’œuf ». « L’investissement a besoin d’une véritable politique d’accompagnement, des facilités pour les gens qui viennent tenter l’aventure, parce que c’en est une. Il a besoin de voies de communication à même de permettre une mobilité aisée pour que les échanges puissent se faire facilement. Il faut plus d’une heure et demie pour un véhicule de gros tonnage, notamment les semi-remorques, pour aller de Draâ El Mizan aux Issers. Cela est une perte de temps, donc d’argent pour l’investisseur. Par conséquent, les gens de chez nous vont ailleurs, à la recherche de l’accessibilité et ceux qui ne sont pas de la région ne peuvent pas être convaincus de venir investir ici », nous dit un habitant de Draâ El Mizan. La commune mixte de l’ère coloniale a enfanté Ali Mellah, Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Ali Zamoum, Moh Nachid et d’autres encore. La population de cette région, qui a fourni la révolution de Novembre des centaines de de combattants, considère que l’Algérie indépendante, l’Algérie officielle s’entend, n’a pas été suffisamment reconnaissante à son égard. « La plupart des infrastructures routières de toute cette région datent de l’ère coloniale. Les ponts de la route reliant Boghni à Draâ Ben Khedda témoignent aujourd’hui encore, 45 ans après l’indépendance, de tout ce que je dis. La route elle-même n’est autre que l’ancienne voie ferrée réalisée par les Français. Ces ouvrages sont d’ailleurs si étroits qu’ils ne peuvent permettre une circulation dans les deux sens », ajoute notre interlocuteur. A M’kira, dans la daïra de Tizi Ghenif, un habitant nous explique : « La localité avait même le téléphone pendant la guerre de Libération nationale et qui sera supprimé à l’indépendance. Et ce n’est qu’en 2005 que nous avons eu droit à ce moyen de communication. Du temps des Turcs et des Français, les Iflissen (la tribu de la région) étaient empêchés de se rendre dans la capitale par la violence, et dans l’Algérie post-1962 le même effet est reproduit par l’exclusion. Pourquoi le chômage fait-il des ravages dans une région qui, théoriquement, est à une heure de route d’Alger et qui recèle des ressources qui, si elles étaient exploitées, feraient son bonheur ? Parce qu’il n’y a ni routes dignes de ce nom ni création d’emploi sur place. Tout le monde sait que la tendance est actuellement à la migration vers les villes à la recherche d’emploi. Mais si l’on offrait les moyens de se rendre dans les chefs-lieux de wilayas environnantes, Tizi Ouzou, Bouira, Alger, Boumerdès, voire Blida, les gens pourraient y aller le matin et revenir le soir. Il nous faut absolument une ligne ferroviaire pour cette vallée de Draâ El Mizan. Le pouvoir nous a assez confinés dans nos derniers retranchements. » A Draâ El Mizan, à Boghni et aux Ouadhias, les gens sont nostalgiques des années 1960 et 1970 « lorsqu’il n’y avait pas beaucoup de voitures sur les routes et lorsque celles-ci étaient suffisantes pour un trafic fluide et sans difficultés ». « Il y avait une ligne de transport de la défunte SNTV qui allait des Ouadhias à Alger en passant par Boghni, Draâ El Mizan, Tizi Ghenif, Chabet et les Issers. Il y avait du transport à toute heure et beaucoup d’habitants allaient travailler dans l’Algérois et rentraient le soir chez eux. La situation s’est maintenant dégradée », témoigne Ahmed, un militant démocrate de Draâ El Mizan. Les chauffeurs de taxi subissent les conséquences de ce recul. « S’il y avait une voie rapide entre Boghni et les Issers par Tizi Ghenif pourquoi irions-nous faire le détour par Draâ Ben Khedda ? La distance aurait été plus courte, le coût du voyage réduit et les échanges entre la capitale et notre région plus importants », dit-il. 
 
K. Omar 
elwatan 
15.07.2007 
 
 
u 12/11/2007 
 
 
Thénia 
Par M. A. Haddadou 
 
 
Thénia est une petite ville située à 54 km à l’est d’Alger, sur la route Alger - Tizi Ouzou. L’agglomération se trouve à basse altitude, soit à 139 mètres du niveau de la mer, que l’on peut voir au-delà des collines. Il y avait, à l’origine de la ville, un village colonial construit en 1860 sur le territoire de la tribu kabyle des Aït ‘Aycha. Le village, très modeste au départ, ne comprenait que quelques maisons en bois d’où le nom de «village de bois» qui lui était donné alors. Détruit lors de l’insurrection d’El-Mokrani, il sera reconstruit et recevra le nom de Ménerville, nom de l’un de ses fondateurs, Charles-Louis Pinson de Ménerville, premier président de la Cour d’appel d’Alger. Le village recevra des colons alsaciens et lorrains qui avaient fui l’Alsace et la Lorraine après l’annexion de leurs provinces par l’Allemagne. Après l’indépendance, Ménerville prendra le nom de Thénia, sous entendu «Thénia des B’ni Aycha», traduction arabe du toponyme kabyle Tizi nath Aycha, «le Col des Aït Aycha». Près de Thénia se trouve la tombe, aujourd’hui en ruines, de Sidi-Ahmed Belkadi, roi de Koukou, décédé au retour du siège d’Alger. 
 
inforsoir 
 
Dimanche 01 Juillet 2007 
 
REGION DE BOUMERDÈS  
 
Le téléphone sans fil (WLL) pour les communes enclavées  
 
 
 
Avec la mise en service de la fibre optique pour les communes rurales d’Afir, de Benchoud, d’Ouled Aïssa et de Taouerga, la wilaya de Boumerdès peut s’enorgueillir d’avoir atteint un taux de 98e raccordement de ses différents réseaux en fibre optique. Une seule commune sur les 32 existantes continue à fonctionner avec l’ancien système de liaison FH alors qu’on estime le nombre de kilomètres réalisés en fibre optique jusqu’à présent par Algérie Télécoms à 500 km. La disponibilité de ce support de transmission dans les communes les plus reculées de la wilaya permet, selon le directeur de wilaya d’Algérie Télécoms, de rendre disponible l’ADSL au profit des citoyens, à condition d’ajouter d’autres équipements spécifiques, a-t-il précisé. “Notre souci est de satisfaire notre clientèle située dans ces localités éloignées de la wilaya”, soutient notre interlocuteur qui ajoute que plus de 18 communes sur 32 sont, en ce moment, raccordées à l’ADSL, alors que le nombre de citoyens ou d’entreprises raccordés a atteint 2 036 sur 2 308 accès existants.  
Par ailleurs, la commune de Taouerga vient de bénéficier d’une nouvelle station de WLL (téléphone sans fils) d’une capacité de 1 000 lignes. Celle-ci va alimenter de nombreux villages comme Bouhbachou, Laghdaïr, Aïn Tigrine, El Djemaâ, Benatar, Boudechiche. Cette station va s’ajouter aux dix stations WLL déjà opérationnelles sur le territoire de la wilaya. Ainsi, ce sont désormais plus de 17 000 abonnés qui sont raccordés au système WLL, soit près de 28u nombre total d’abonnés évalués à près de 45 000 clients. Les responsables d’Algérie Télécoms de Boumerdès comptent saisir l’opportunité des nouveaux tarifs attractifs du WLL pour augmenter le nombre de ses clients. Par ailleurs, la direction de Boumerdès compte mettre en service prochainement plus de 12 000 équipements répartis sur les communes d’Ouled Moussa, de Boudouaou, des Issers et de Bordj Menaïel. Ces nouveaux équipements sont actuellement en phase d’essai, a affirmé le directeur dont la direction vient de bénéficier d’un nouveau centre de production de lignes inauguré récemment.  
 
Madjid T. 
 
 
 
Commune de M’Kira : Sources thermales à l’abandon 
 
 
El-Hammam est un hameau enclavé entre les communes de Draâ El Mizan, Aït Yahia Moussa et Tizi Gheniff. Il est toutefois rattaché à la commune de M’Kira dont il est distant d’une douzaine de kilomètres. 
 
Pour l’atteindre, il faut emprunter le chemin intercommunal au niveau du carrefour des Bendou, sur le CW107, qui fait la jonction avec la RN25 au niveau de Tamda Ali. La route qui était en très mauvais état, vient d’être refaite. Six kilomètres plus loin, on découvres au détour d’un virage, El Hammam. Les habitations sont accrochées de part et d’autre des deux flancs abrupts de la colline alors que l’école primaire se dresse sur sa butte. Quelques centaines de mètres plus loin, le visiteur est agréablement surpris de découvrir la route nouvellement bitumée serpentant entre les maisons du hameau et qui descend jusqu’au fond de l’oued et bien au-delà, empiétant sur le territoire de la commune de Draâ El Mizan. « Ce bitumage vient d’être réalisé récemment par l’APC de M’Kira dans le cadre du PCD 2006, sur une distance de 1500 m environ », note un villageois qui nous accompagne jusqu’au quartier « Gaoua ». Au-delà, le chemin devient difficilement accessible. « Il y a à peine deux années, une piste agricole a été réalisée jusqu’à Tamda Ali mais malheureusement, à cause des pluies torrentielles qui s’étaient abattues dernièrement, elle n’est plus praticable », fait-on remarquer. Alors, où peut bien se trouver ce « Hammam », qui a donné son nom à toute cette partie du douar M’Kira ? C’est alors que nos accompagnateurs nous signalent qu’effectivement « El Hammam » où cette source thermale se trouve est à un kilomètre et demi, en bas du village, à proximité de l’oued. « Il est plus que certain, si la piste venait à être goudronnée jusqu’à la source thermale, nous connaîtrions un meilleur sort avec la venue de centaines de visiteurs, d’autant plus que cela a été prouvé par les nombreuses analyses que l’eau de cette source a des propriétés curatives, notamment pour les maladies de la peau », déclare un membre du comité de village. En effet, selon un membre de l’APC, une étude a été faite pour connaître entre autres le débit de la source qui s’était avéré faible pour une éventuelle exploitation. « Nous sommes sûrs que si cette piste venait à être bitumée jusqu’à la rivière, cette source thermale va malgré tout connaître une grande affluence », insiste encore ce membre de la djemâa. Par ailleurs, cette source thermale à l’état naturel connaît surtout, avant les dates fatidiques des examens, la visite de nombreux candidats pour implorer les anges. Ainsi, raconte-t-on, quand un candidat se met tout près de la source, celle-ci dégage des bulles, c’est le signe de la réussite, mais si elle reste calme, c’est qu’il n’a aucune chance. « Nous espérons que notre rêve se réalisera et nous ferons tout pour cela, il n’y a qu’à voir par exemple à Adekkar, le village Meghira avec son hammam qui n’est, jusqu’à nos jours que traditionnel mais cela n’empêche pas qu’il reçoit des touristes à longueur d’année qui font fonctionner les hôtels, les restaurants, les cafés, les produits de l’artisanat », conclut notre accompagnateur. 
 
Essaid Mouas 
elwatan 
30.07.2007 
 
 
L’environnement menacé à M’kira ( TIZI OUZOU ) 
 
 
 
Cela fait maintenant trois ans que les comités de village ne cessent d’interpeller le chef de daïra et le wali pour arrêter le massacre 
de la forêt qui couvre les hameaux constituant M’kira. 
 
M’kira est l’une des communes les plus pauvres de la wilaya de Tizi Ouzou. La seule ressource dont elle dispose est cette carrière de tuf située dans un massif boisé. Son exploitation à outrance piétine sur l’environnement, à telle enseigne que des voix se sont à maintes fois élevées pour dénoncer ce massacre. Cette carrière est située à quelque deux kilomètres du chef-lieu sur la route menant vers Timezrit, relevant de la wilaya de Boumerdès. 
Depuis que l’autorisation a été signée au profit d’une entreprise, il ne reste de cette forêt qu’une petite colline surplombant les villages et hameaux de ce versant du douar d’Imkiren. L’exploitation de ce gisement, dont les actionnaires tirent énormément de bénéfices, procède au massacre continu aussi bien de la faune que de la flore. Les habitants de Thamda Oughamras n’ont cessé d’exprimer leur colère et leur inquiétude, en vain. 
Le côté est est entièrement rasé alors que la flanc ouest ne garde qu’une petite superficie recouverte encore de quelques touffes qui ne tarderont pas à disparaître. “Qui arrêtera ce massacre ?” s’interroge un signataire d’une pétition envoyée au chef de la daïra de Tizi Gheniff ainsi qu'au wali de Tizi Ouzou. Effectivement, depuis maintenant près de trois ans, rien n’a été réglé, bien que la population ait organisé un sit-in devant cet endroit. Un habitué de cette forêt décimée nous dit : “On ne voit plus ni le lentisque, ni le châtaignier, encore moins l’églantier dans les parages. Quant aux oiseaux qui y gazouillaient, ils ont quitté les lieux depuis que les machines avaient commencé à ronronner. Où sont les grives, les merles, les geais, les rouges-gorges, les perdrix, fauvettes, sittelles, moineaux… ? Même les animaux qu’on dit sauvages, tels le sanglier ou le chacal, n’ont pas résisté à cette action néfaste.” 
Arrivant jusque sur les lieux, notre accompagnateur, en l’occurrence Amar Hellal, président de l’association pour l’insertion et l’emploi par le développement (Aider) nous montre au contrebas de ce gisement des centaines d’oliviers en souffrance en raison de la poussière. “C’est le laxisme total. Ces arbres considérés comme la seule richesse de ces pauvres gens ne produisent plus rien. Qui a donné ordre de massacrer ce lieu ?” s’interroge-t-il. “Ces gens-là sont des terroristes de la nature”, enchaîne-t-il, avant de donner la proposition qui lui tient beaucoup à cœur : “Au lieu de ruiner ce lieu, il est du devoir des responsables de cette commune de faire un geste salvateur. Ils doivent réfléchir au moyen de réaliser une forêt récréative à laquelle seront annexées des aires de jeux pour les enfants, et juste à côté une retenue collinaire. C’est une manière de créer un espace vert d’un côté, et une activité touristique de l’autre”, conclut M. Hellal. Avant de regagner Tighilt Bougueni, chef-lieu de la municipalité de M’kira, nous avons assisté à des va-et-vient incessants de camions chargés de cette matière utilisée dans la fabrication de nombreux matériaux de construction. 
Pourtant, nous signale un jeune chômeur, même les travailleurs employés dans cette carrière ne sont pas de la région. Au chef-lieu, en raison de l’inexistence d’activité économique, des dizaines de jeunes étaient adossés aux murs en simulant qu’ils sont à bord d’un bateau qui les transportait vers les pays de leurs rêves pour fuir ce coin reculé d’Algérie. “Contrairement aux autres communes, la nôtre ne nous donne rien. Même les emplois octroyés dans le cadre du filet social sont réservés”, nous dit un jeune qui nous semblait désespéré en dépit du diplôme d’ingénieur qu’il traîne dans sa poche. À M’kira, les jeunes que nous avons approchés avaient le même leitmotiv sur les lèvres : “Partir !” L’un d’eux ironise : “Harraga même vers Ouagadougou.” Cela illustre bel et bien la situation dramatique des jeunes M’kiris. 
 
O. GHILÈS  
liberte algerie 
15.07.2007 
Choix du 12 janvier 
 
Bouteflika répond aux contestataires 
 
Pourquoi avoir choisi la date du 12 janvier, premier jour de l’an berbère pour lancer la manifestation Alger, capitale de la culture arabe ? 
 
Cette question, soulevée comme une protestation en Kabylie entre autres trouvera sa réponse dans l’intervention du président Bouteflika, lors de son discours hier. «L’ouverture de nos assises le jour du Nouvel 
 
An berbère qui commémore l’intronisation du Pharaon berbère d’Egypte Sheshnaq I, il y a 2 957 années est, à la fois symbole et rappel de cette diversité, gage de la vitalité de la culture», dira-t-il.  
 
R. A. 
le jour d'algerie 
15.07.2007 
Une première dans la région 
 
Un village crée son école d’informatique 
 
 
 
Louable initiative que celle créée par le comité du village d’Aït Zaïm dans la commune de Maâtkas qui vient de se doter avec ses propres moyens d’une école d’informatique au profit des jeunes du village. Le projet en question, qui a germé déjà depuis des lustres chez les responsables du village, a pu se concrétiser finalement, avant-hier, dans le village avec en prime une sympathique collation, au grand bonheur de la composante juvénile férue de cet outil et de l’Internet. Cette opération a coûté aux contribuables quelque 400 000 DA . “Nous avons acquis 10 micro-ordinateurs pour cette école informatique qui sera incessamment connectée à l’Internet ; les jeunes de l’association du village s’occuperont de sa gestion”, dira en substance M. Hocine Jelid, membre du comité du village et néanmoins proviseur. C’est dire que par judicieuse initiative, le village Aït Zaïm en collaboration avec l’association du même village Tigiedit, vient d’effectuer une opération de charme envers les jeunes en espérant que cela fasse des émules chez d’autres villages. Il mérite de rappeler que ce village, l’un des plus importants dans toute la circonscription (4000 habitants environ), est déjà monté au créneau à maintes reprises de par les nombreuses actions culturelles, éducatives et sociales qu’il avait initiées de par le passé. Signalons, également, que l’omniprésente Association Tigiedit demeure quasiment la seule structure de jeunes qui a survécu au marasme culturel qui a touché de plein fouet l’ensemble du tissu associatif de la région qui est plongé dans une léthargie profonde. Chapeau bas, donc, pour tous les acteurs et animateurs de ce village qui ont été derrière cette clairvoyante opération en attendant, peut-être que, d’autres villages fassent de même. Bon vent ! 
 
Idir Lounes 
depechedelakabylie.com 
02.06.2007 
 
Quotidien d'actualités de la Region
 
 
 
 
 
24.03.2007 
Bilan des intempéries de ce week-end 
Mort d’au moins 13 personnes
 
 
La Kabylie, qui a eu à vivre les deux premiers mois d’hiver les plus chauds et les plus secs de ces dernières années, vit, depuis mercredi, au rythme de violentes tempêtes de vent, de pluie, de grêle et même de neige sur les hauteurs de plus de 1 000 mètres.  
 
Selon un bilan fourni jeudi par la direction générale de la Protection civile, au moins treize personnes ont trouvé la mort suite aux intempéries enregistrées depuis mercredi à travers le territoire national. "Six personnes ont péri dans des accidents de la route, dont deux à Relizane et autant à Saïda, et deux autres à Oran et à Annaba", a indiqué la Protection civile, qui a signalé également "six blessés, lors d'accidents de la circulation à Alger, Saïda et Relizane". Selon la même source, des chutes de neige plus ou moins abondantes sont d’autre part tombées sur l’ensemble des wilayas du nord-est du pays, de Tébessa et Souk Ahras, en passant par Khenchela, Batna, Oum El Bouaghi, Guelma, Annaba, Mila, Jijel, Bordj Bou Arreridj et Sétif, provoquant la fermeture de plusieurs routes. 
 
En Kabylie, qui a eu à vivre les deux premiers mois d’hiver les plus chauds et les plus secs de ces dernières années, vit, depuis mercredi, au rythme de violentes tempêtes de vent, de pluie, de grêle et même, de neige sur les hauteurs de plus de 1000 mètres. Des pluies battantes, mêlées à la grêle, se sont abattues sur la région tout au long de ces derniers jours de façon quasiment continue. Des chutes de neige ont été enregistrées sur les hauteurs, à l’image de Larbâa Nat Irathen, Ouacif, At Yenni et Michelet dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Ces intempéries ont provoqué l'effondrement, dans la même wilaya, d'une maison construite en tourbe, au lieu dit Tachentir. 
 
La majorité des villes et villages de Kabylie, situées sur les hauteurs, étaient recouvertes de neige durant la matinée de mercredi, à l'instar des wilayas de Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa et Sétif, où le mercure a enregistré une baisse très sensible, outre les coupures de nombreux axes routiers dans les régions montagneuses. Les chutes de neige perturbent la circulation automobile dans ces wilayas du centre-est du pays. Les chutes de neige enregistrées depuis mercredi, au niveau de cette région, et qui se sont poursuivies toute la journée de jeudi, ont perturbé la circulation sur nombre d’axes routiers sans causer de dégâts, hormis les coupures d’électricité répétitives et prolongées signalées dans toute la Kabylie.  
 
A Tizi Ouzou, le burnous de neige qui avait commencé à couvrir les hauteurs de la région dès mercredi, s’est étendu jeudi matin à la ville des Genêts, où les habitants ont assisté, avec joie, à la tombée langoureuse des flocons, durant plus d’une heure, avant que des chutes de pluie ne viennent causer leur fonte.  
 
Par ailleurs, plusieurs régions de la wilaya de Bouira, dont celles situées en hauteur, à l’instar de Guerouma (Lakhdaria), Sour El Ghozlane et Dirah, à l’extrême sud, ont enregistré des chutes importantes de neige, au même titre que la région est, à Tikjda et Saharidj où la neige a également perturbé le trafic routier et même la circulation des piétons, selon des témoins. Aussi, le chef-lieu de la wilaya, ainsi que différentes villes de l’intérieur, ont également accueilli de la neige, "sans enregistrer un quelconque dégât matériel ou humain à leur niveau", selon le cabinet du wali.  
 
De nombreuses régions de la wilaya de Boumerdes ont, également, connu des chutes importantes de neige, durant la nuit de mercredi à jeudi, notamment sur les hauteurs des localités de Naciria et Timizrit à l’est de la région, causant ainsi un arrêt de la circulation au niveau du CW 107 reliant ces deux communes, a-t-on appris de sources sécuritaires. Des chutes de neige ayant, également, été signalées sur les hauteurs de Beni Amrane, Kedara et Taourga.  
 
La neige a causé une perturbation du trafic routier au niveau de la wilaya de Béjaïa, où de nombreux axes routiers la reliant avec les wilayas de Tizi Ouzou, de Sétif et de Bordj Bou Arreridj ont été coupés, selon les services de la wilaya qui signalent que l’épaisseur de la neige a atteint 20 cm en certains endroits. 
 
Les liaisons routières joignant les différentes localités du nord de la wilaya de Sétif sont, dans ce contexte, les plus affectées puisque la RN75 reliant Sétif à Béjaïa a été coupée au lieu-dit Takouka, non loin de Sétif, entre Bouandas et Ain Roua et entre Tala Ifacène et Bouandas. Il en est de même des chemins de wilaya (CW) 32 reliant Tala Ifacene à Kherrata (wilaya de Béjaïa), 45 entre Bouandas et Kherrata, 63 entre Maoklane et Bougâa et 77 entre El Eulma et les communes de Ferdjioua (Jijel) et de Djemila, indique la Gendarmerie nationale. 
 
La même situation est vécue au niveau du CW 137 entre Tizi N’Bechar et Oued El Bared et sur les chemins communaux 90, 100 et 101 autour de la daïra montagneuse de Bouandas, à l’extrémité nord de la wilaya de Sétif. 
 
Cependant la situation ne prête pas à inquiétude, selon des sources sécuritaires. La majorité des communes de la wilaya, dont celles situées en montagne, notamment, sont préparées à ce genre de situation, par l’acquisition d’engins dont des chasse-neige, indique t-on. Les autorités locales ont, apparemment, su tirer des enseignements des intempéries de l’hiver 2005, pour éviter aux populations une situation déplorable d’enclavement.  
 
Mohamed Mouloudj 
depechedelakabylie 
 
Enquête 
 
Séquelles sociales de la crise de Kabylie 
 
Elus et opérateurs pour un plan d’urgence
 
 
La situation sociopolitique en Kabylie, six ans après le déclenchement des événements tragiques du printemps 2001, demeure une question d'actualité pour toute la nation algérienne, car il s'agit d'une nouvelle plaie ouverte dans l'histoire de cette région, qui nécessite d'énormes efforts et sacrifices de part et d'autre pour que les blessures soient à nouveau pansées.  
 
Reportage réalisé par Hamid M. 
 
Le dialogue Gouvernement-Aârchs, entamé trois ans après le début de cette crise est une parfaite illustration de la volonté des deux parties de regarder vers l’avenir avec optimisme, car ce même dialogue avait permis aux populations de Kabylie d’espérer à nouveau pour que les choses essentielles de la vie avancent, d’autant plus qu’une année plus tard, les deux parties signaient un protocole d’accord global pour la prise en charge des revendications contenues dans la plate-forme d’El-Kseur. Ces pourparlers avaient aussi permis un retour progressif au calme et à la stabilité après plus de trois ans de violences au cours desquels pas moins de 126 personnes sont mortes, alors que le nombre de blessés avoisine le millier. Peu à peu, les passerelles du dialogue sont installées, pour relier les populations de la région avec les autorités centrales et locales afin de remédier aux conséquences de la crise, qui commencent actuellement à être ressenties de manière très sensible, sur tous les plans. En effet, la présence limitée de l’Etat sur le territoire de la Kabylie ne permettait d’assurer qu’un minimum de sécurité, ce qui a créé un no man’s land qui a engendré l’anarchie dans la vie quotidienne des habitants jusqu’à amené à des situations invraisemblables. Le pouvoir a enfin décidé, après ce retour même précaire à la quiétude, de débloquer d’importants fonds pour reconstruire tout ce que la colère populaire et autres vents de destruction ont emporté sur leur passage mais aussi faire profiter 
 
Tizi ouzou, comme toutes les autres wilayas du pays, de l’embellie financière, conséquence de la hausse du prix du pétrole. Des entrées de dizaines de milliards de dinars sont alors annoncés en grande pompe par les plus hautes autorités du pays et à mesure que l’on retourne sur le terrain on découvre que le retard à rattraper est une mission plus que difficile, car c’est une équation à plusieurs inconnues. Pour apaiser davantage les esprits, on procède à de vastes remaniements à l’échelle de la wilaya, dont le premier magistrat, que le ministre le plus impopulaire en Kabylie durant cette crise, installa lui-même sans dispositif très particulier. Mieux, il est allé jusqu’à s’incliner à la mémoire des victimes de ces événements, durement réprimés. Le nouveau wali, un économiste qui a fait ses preuves dans la wilaya où il exerçait auparavant, suscita encore des notes d’espoir annonciatrices de l’heure du changement, d’autant qu’il innova en matière de gestion dans la wilaya de Tizi-ouzou en prônant la transparence et surtout la voie du dialogue avec les populations. Là encore, la profondeur de la crise vécue par cette région influera de nouveau sur le processus du remède à la situation. Rétablir l’ordre, sécuriser les personnes et leurs biens, relancer le développement local pour une mise à niveau, convaincre les investisseurs en vue d’endiguer un chômage qui représente 30�e la population active et surtout accélérer la cadence de consommation des crédits alloués aux différents secteurs dans cette wilaya pour pouvoir bénéficier de finances supplémentaires, telles sont les priorités sur lesquelles le bilan sera jugé dans un proche avenir par ces populations qui espèrent des jours meilleurs, d’autant plus que l’on est à la veille de rendez-vous électoraux, au cours desquels on évaluera toutes ces actions sur le terrain. Pour s’imprégner du climat qui prévaut aujourd’hui dans cette région, nous nous sommes rapprochés de politiques et des créateurs de richesses pour connaître leurs points de vue. 
 
Inquiétude des entrepreneurs 
 
Le volet économique est l’élément locomoteur des tous les autres secteurs duquel dépend l’amélioration du bien-être quotidien des populations. Actuellement, il connaît une de ses périodes les plus difficiles, de l’avis de ceux qui continuent contre vents et marrées à exercer leur activité au risque de perdre même de leurs capitaux, compte tenu des conditions pas du tout favorables pour s’y installer. 
 
En effet, selon le président de la chambre de commerce et d’industrie du Djurdjura (CCID), Ameziane Medjkouh, «les conditions dans lesquelles nous évoluons au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou sont aux antipodes des normes de toute action d’investissement, que ce soit coté préparation des sites pour accueillir des investissements ou encore la fiscalité qui singularise cette région», en rappelant que les événements de Kabylie ont été un facteur d’aggravation de la situation locale après la décennie noire. Pour notre interlocuteur, la crise de 2001 était «une onde de choc qui a perturbé toute activité économique dans la région et s’est traduite de différentes manières. On a alors enregistré des désistements et la mise en veilleuse de l’investissement d’au moins une trentaine de projets créateurs de centaines d’emplois, en plus de la concurrence des travailleurs des autres wilayas qui exerçaient dans des conditions plutôt favorables». 
 
Aujourd’hui, M. Medjkouh considère que «l’investissement public dans le domaine des infrastructures de base de ces dernières années n’est pas à la hauteur des besoins, même si cela contribue à la relance économique, eu égard au retard enregistré à la suite de cette crise, vu l’état des zones industrielles de la wilaya, qui demeurent au stade de l’aménagement, à l’exemple du port d’Azeffoun qui peine à démarrer dans sa vocation économique». La solution susceptible de sortir la wilaya de sa léthargie, c’est de se tourner vers le tourisme, notamment une meilleure prise en charge de zones d’expansion touristiques, selon notre interlocuteur. Interrogé sur le problème de l’insécurité qui règne dans la région et son influence sur l’action d’investir, 
 
M. Medjkouh a indiqué que «le doute est l’ennemi numéro 1 de l’investissement, alors que le risque ou le danger, c’est fatal», avant d’inviter les pouvoirs publics à mettre tous les moyens nécessaires en place pour le retour à la sécurité, et cela est de leur ressort et que l’heure est à la mobilisation générale pour que la région retrouve sa prospérité. 
 
Les politiques divisés 
 
Aujourd’hui, pour avoir une idée sur l’évaluation de la situation en Kabylie, nous avons sollicité les politiques et les représentants de partis. Des uns aux autres, les avis divergent sur les méthodes à utiliser pour sortir définitivement de la crise, mais ils partagent la même opinion selon laquelle la Kabylie fait toujours face aux conséquences dramatiques des évènements de ces dernières années. Pour le RND/Tizi-ouzou, représenté par Benyoucef Mokrane, «après une période de troubles cycliques dans notre région depuis l’indépendance, il y a eu ce dialogue Gouvernement-Aârch qui a permis une détente et mettre fin au climat de violence, mais sans pour autant que cela relance le développement dans cette wilaya. Malgré toute la manne financière dont elle a bénéficié, à l’exemple des 78 milliards de dinars du plan quinquennal, tout peine à redémarrer dans la région». Pour notre interlocuteur, le nerf de cette instabilité c’est la sécurité, en dépit de climat moins tendu qu’auparavant. Autre problème, le commerce informel est l’un des fléaux à combattre en mettant des moyens de sécurité supplémentaires dans la région, selon le responsable du RND, qui n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme quant à l’aggravation de l’insécurité qui règne en Kabylie par l’apparition du phénomène de kidnapping aux côtés de la prolifération de la drogue chez les jeunes. Pour M. Bnyoucef, l’argent ne suffit pas à lui seul pour que la région sorte de la crise. Il nous fera remarquer «une certaine léthargie dans les APC qui prend en otage les populations» et cite le parti majoritaire à Tizi-ouzou qu’il accuse d’immobilisme dans la gestion des affaires de la cité. Dans le sillage de la relance de l’investissement privé et étatique, il préconise «la facilitation des procédures administratives inhérentes à ce dossier». Le responsable du RND s’est félicité de la tenue des élections locales en 2005 dans des conditions normales et que le politique a été réhabilitée dans la région. Le FFS de son côté, par la voix de Boudjemaâ Salem, vice-président de l’APW de Tizi-ouzou, a un autre regard sur le statu quo dans la région met cela sur le compte des instruments de la gestion, en dotant l’élu de plus de prérogatives avant de rappeler que «la Kabylie continue toujours de payer le prix de ses engagements en faveur du combat démocratique». Pour lui, «en l’absence dune vision économique, la manne financière dont dispose notre pays ne nous sera pas profitable». Le responsable du FFS s’est félicité de la tenue des dernières élections locales et de la réhabilitation de l’activité politique dans la région et reconnaît que la situation est en train de s’améliorer, pourvu que l’on fasse preuve de transparence et déjouer la manipulation, avant de tenir pour responsable l’administration de la stagnation de l’activité économique dans cette wilaya qu’il accuse de «manque de suivi rigoureux dans la concrétisation des différents projets de développement local». Pour M. Boudjemaâ, «malgré cette disponibilité financière, il faut qu’une revendication soit exprimée par la violence pour que les pouvoirs publics la prennent en charge» et s’interroge sur cet état de fait. M. Boudiaf Boussaâd, membre du bureau régional du RCD de Tizi-ouzou dresse un tableau noir de la situation qui prévaut dans la région, malgré l’argent du pétrole. En effet, il relève qu’au quotidien, rien ne s’améliore mais empire chaque jour un peu plus : «Le chômage qui galope et qui touche toute les couches, l’insécurité généralisée et banalisée, une corruption normale et courante et la bureaucratie et tous les maux plus haut font fuir les investisseurs existants ou à venir». Pour le responsable du RCD, «le FLN et le RND qui ont promis des milliards durant la campagne électorale (élections partielles) n’ont rien ramené et ne font rien pour soulager les communes qui pataugent dans le surendettement sous un règne sans partage des chefs de daïra et ce n’est pas la bonne volonté annoncée et répétée des autorités de wilaya qui changera quelque chose», avant de préconiser un plan Orsec pour la sortie de crise et appellent les autres élus à faire comme ceux du RCD pour aider les populations de la région pour une vie quotidienne meilleure. Le mouvement citoyen pour sa part et par la voix de Belaïd Abrika souligne «des avancées considérables depuis l’entame du dialogue tout en relevant des lacunes et exprimant des inquiétudes quant au retard dans l’exécution des questions tranchées durant le processus du dialogue». Le porte-parole des dialoguistes soutient qu’«en 2007, l’optimisme l’emportera sur le désespoir et permettra d’amorcer l’aboutissement de notre noble combat». Abrika rappellera que «la région est otage des luttes fratricides stériles, stérilisantes, politiciennes et sclérosées, ce qui a engendré un grand retard en matière de développement, dû principalement à l’incompétence, aux problèmes bureaucratiques spécifiques à la région et aux luttes d’intérêts bassement matérialistes, antérieures aux événements du Printemps noir». Pour le porte-paroles des Aarch, «il ne suffit pas d’avoir des disponibilités financières mais il faut aussi et surtout des compétences qui peuvent penser le développement humain à court, à moyen et long terme afin de faire face à l’immobilisme et de répondre aux attentes grandissantes et légitimes des populations pour sortir définitivement de ce marasme». 
 
H. M. 
lejour d'algerie 
15.07.2007 
 
 
 
 
Entraînement des équipes de sauvetage en montagne de la Protection civile 
 
big>Inauguration à Bouira du mur artificiel d’escalade 
 
 
 
EL MOUDJAHID  
lundi 18 juin 2007 
 
 
Un mur artificiel d’escalade, considéré comme le premier ouvrage dans son genre en Algérie, destiné aux entraînements des équipes de sauvetage appelées en mission dans les zones montagneuses, a été inauguré samedi à Bouira par le directeur général de la protection civile, le Colonel Mustapha Lahbiri.  
Cette initiative profitera, selon la direction générale de la protection civile, à toutes les zones situées en haute montagne, ainsi que les terrains et autres pistes aux aspérités sinueuses, et ce dans le but d’assurer une protection réelle au niveau de ces zones. Aussi, cet ouvrage est également destiné à tous les fans d’escalade et autres pratiquants des sports de montagnes algériens et même étrangers, qui y trouveront là l’expression d’une réelle tentative de la part des autorités concernées pour l’instauration d’une sécurité touristique véritable, grâce à la prise en charge efficiente des préoccupations inhérentes à ce type d’activités sportives, est-il relevé.  
Par ailleurs, le Colonel Lahbiri a assisté, en compagnie des autorités de la wilaya, à des démonstrations et exercices en escalade effectués par la première équipe opérationnelle sur le mur d’escalade inauguré à cet effet.  
Ces démonstrations tenues au siège de la direction de la protection civile, ont permis de connaître le niveau d’aptitude acquis par les éléments de cette équipe de sauvetage, qui a déjà eu a effectuer un stage de formation dans les techniques d’escalade des montagnes et un autre en ski, indique-t-on. A noter également, que l’inauguration de ce mur artificiel d’escalade intervient à un moment ou la station de Tikjda est devenue un véritable espace pour la pratique de divers sports de montagne, reflétant, ainsi, la démarche entreprise par le corps de la protection civile vers la spécialisation. Cette démarche vers une "spécialisation adéquate" est dictée, selon le directeur général de la protection civile par un souci de "facilitation de la prise en charge efficiente de tous les types de dangers, tant naturels (séismes, inondations, incendies) que technologiques (accidents industriels dont l’origine est causée par des sinistres, explosions ou transport de produits dangereux), a-t-il assuré. 
Parallèlement à l’inauguration de cet ouvrage qui accueillera, désormais, pas moins de huit clubs sportifs spécialisés dans l’escalade de montagne, le Colonel Lahbiri a saisi cette opportunité pour effectuer une visite au siège de l’unité principale de la protection civile, avant d’inspecter le projet de réalisation du nouveau siège de la direction de wilaya, à la sortie ouest de Bouira, dont il a proposé le transfert, à sa concrétisation, au profit de la wilaya, au vue de son éloignement, a-t-il noté, afin de le remplacer par un autre plus près de l’actuelle direction, et à propos duquel le wali a donné son accord.  
Au terme de sa visite, le directeur général de la protection civile s’est rendu sur le site du projet de réalisation du siège de l’unité de Kadiria, dont les travaux ont été "gelés". Sur place le premier responsable de la protection civile, "s’est engagé à accorder une rallonge de 20 millions de dinars pour l’achèvement des travaux restants", avant d’inspecter, sur le chemin du retour vers Alger, les unités de la protection civile de Aomar et de Lakhdaria. 
Création d’une école de musique El-Hachimia à Bouira 
 
Le pourquoi de cette option a été expliqué par Mustapha Guerrouabi par le fait que les origines de son défunt père se trouvent dans la région de Sour El Ghozlane. 
 
D’aucuns pourront réellement comprendre qu’il s’agit du regretté cheikh El Hadj El Hachemi Guerrouabi dont le grand et inestimable patrimoine musical qu’il a légué ne saurait se départir de la mémoire collective, tellement il appartient à tous les Algériens. C’est de cette manière que ce jeudi et tout au long du week-end, la ville de Bouira a reçu le fils du regretté El Hachemi Guerrouabi et qui n’est autre que Mustapha, pour rappeler le souvenir de la première année de la disparition du chanteur de charme. C’était un 17 juillet de l’année dernière lorsque le malheureux et douloureux événement était tombé. Quand bien même, durant les trois soirées organisées en sa mémoire, il y a eu des moments d’émotion mais l’art musical et la joie qui ont déterminé la grandeur du cheikh ont pris le dessus sur les élans émotionnels. Et c’est ainsi que trois récitals musicaux ont été donnés par Mustapha Guerrouabi au niveau des trois villes de la wilaya de Bouira et qui sont : Sour El Ghozlane, Bouira et Lakhdaria. Durant ces concerts musicaux, le public a eu droit au passage de tout le répertoire d’El Hachemi Guerrouabi qui comptabilise plus de 300 produits musicaux. A l’occasion, Mustapha Guerrouabi nous a avertis que prochainement, il comptera éditer un nouvel album qui comportera douze chansons composées par son défunt père et dont il taira la nature, nous suggérant d’attendre la sortie du produit, de préférence. Etant donné qu’il qualifiera l’événement de quelque chose d’inédit. Pour ce qui est de perpétuer le style de l’héritage musical de son regretté père, l’artiste Mustapha Guerrouabi se fait un point d’honneur de créer une école musicale qu’il nommera El-Hachimia, inspirée sans aucun doute du prénom que porte El Hadj Guerrouabi. Et c’est ainsi que comptera Mustapha relever le défi qu’il s’est imposé à lui-même. Et de ce fait, il dira : «Cette école que je réaliserai au profit des jeunes musiciens, sera le meilleur hommage que je rendrai à mon père et je suis prêt à financer le projet pour peu que j’ai des échos favorables de la part des autorités locales». Le choix de l’implantation de la future école El-Hachimia a été porté sur la ville de Sour El Ghozlane. Le pourquoi de cette option a été expliqué par Mustapha Guerrouabi par le fait que les origines de son défunt père se trouvent dans la région de Sour El Ghozlane avec laquelle sa famille garde toujours le contact et des liens très solides. La ville de Sour El Ghozlane et ses habitants en seront fiers, assurément. 
 
Par Farid Haddouche 
le jour d'algerie 
21.07.2007 
Dimanche 18 Mars 2007  
16/5/2007 
Biskra - Alger Via Lakhdaria by night 
 
Parmi les réalisations revendiquées par Belkhadem tout au long de son périple électoral, le rétablissement de la paix après plus d’une décennie de terreur et de sang. Partout, il a fait l’éloge de la réconciliation nationale qui a «permis d’éloigner la peur». Et ce ne sont pas les longs trajets que son cortège effectue de nuit dans des zones où il n’était pas recommandé de s’aventurer même le jour, il y a seulement quelques années, qui le contrediront. A Biskra, il a pris le temps de dîner et d’accomplir la dernière prière de la journée dans une zaouïa. Le cortège qui a démarré de la capitale des Ziban vers 21 h 30 n’a rallié Alger qu’aux environs de 3 heures du matin, traversant, notamment, les fameuses Gorges de Palestro, véritables coupe-gorge il y'a quelque temps, à une heure indue de la nuit. 
infosoir  
 
ce que vient d'écrire Infosoir c'est le retour definitif de la paix dans notre region, peux on y croire serieusement, ou juste une question electorale ?  
 
 
Journée nationale des handicapés 
 
Portes ouvertes à Lakhdaria 
 
La section de daïra de l’Organisation nationale des non-voyants de Lakhdaria, a organisé, au niveau de son siège, situé au Centre-ville, une journée “portes ouvertes”, pour célébrer à l’instar d’autres villes du pays, la Journée nationale des handicapés.  
 
En effet, cette organisation a tenu à travers cette fête, au niveau local malgré le manque flagrant de moyens financiers, celle des handicapés, de prouver une fois, dans son existence en exposant dans le hall de la salle des SMA, le matériel ainsi que des écrits en braille.  
 
En présence, plusieurs invités, les responsables locaux de cette organisation ont, à travers leurs interventions, fait tout d’abord le bilan de leurs activités, fait remarquer la situation, par endroit, catastrophique de cette catégorie qui selon un de ses responsables, en termes populaire, oubliée tant sur le plan de l’aide financière que sur le plan de l’emploi. Clôturant, ce regroupement, où plusieurs associations de handicapés ont participé, à l’instar de celle d’El Amal de Kadiria, une collation a été financée par l’APC de Maâila plusieurs cadeaux symboliques ont été remis à des handicapés. 
A. M. 
Depechedelakabylie.com 
 
Kadiria 
 
Les handicapés à l’honneur 
 
C’est dans une salle archicomble du Centre culturel Foudi-Said de Kadiria que l’association “Cri d’espoir” nouvelle-née pour la défense des handicapés physiques, a organise hier, à l’occasion de la Journée nationale des handicapés, plusieurs activités culturelles avec la participation du groupe scout “El Chahid” de Zberboura dans la commune de Lakhdaria.  
 
Cette manifestation commémorative a rassemblé plusieurs associations des daïras de Kadiria et Lakhdaria et a été rehaussé par la présence de plusieurs responsables locaux, particulièrement celle du président de l’APC de Kadiria, dont la présence a été bien perçue par l’assistance, il y avait également présent un conseiller du ministère du Transport, issu de la région.  
 
En effet selon les animateurs de cette rencontre, le but recherché a été atteint, car en plus de l’exposition de vêtements traditionnels, dans le hall du centre, crées par une handicapée en l’occurrence Fatiha Boudebza, deux médecins dont le premier est originaire de la ville, le docteur Saïd Mecied a traité dans son intervention, du handicap de l’action du spécialiste, la rééducation fonctionnelle avec les établissements existants, le soutien psychologique suivie d’une deuxième intervention d’un psychologue.  
 
En plus, une animation fort prisée à travers deux courtes pièces théâtrales traitant du sujet du handicap avec la participation d’une chorale ont été présentées. Pour clôturer, cette journée, une remise de 40 cadeaux a été effectuée ainsi qu’un collation. 
 
Ath Mouhoub 
 
El watan du 4 mars 2007  
Lakhdaria et les promesses 
Mahjoub H.  
Le développement à Lakhdaria paraît ne pas pointer, même pas avec son ombre, malgré les multiples promesses revenues continuellement durant des années pour donner espoir à la population de croire en des lendemains plus heureux. 
 
Malheureusement, celle-ci continue à supporter une vie avec peine, c’est-à-dire, tout à fait le contraire d’une existence meilleure, trop souvent miroitée, par ceux qui ont la charge de l’améliorer. La commune de Lakhdaria se trouve à 45 km au nord du chef-lieu de wilaya, Bouira. Elle s’étale sur une superficie de 96 km2 dont 7421 ha représentant les plus belle terres agricoles de la région. Ce qui confère à la commune de Lakhdaria la vocation agricole, en prime de la qualification commerciale qui s’avère être un autre point fort de Lakhdaria (ex-Palestro). Les indications financières considérables relevées par les services des impôts sont les meilleurs signes de l’essor à Lakhdaria. Seulement, là où le citoyen de Lakhdaria manifeste un air de contrariété mêlé de mécontentement, c’est lorsqu’il relate les carences qui rongent les secteurs de l’emploi, du logement, de l’aménagement urbain et de l’eau. Au visiteur de la ville pour la première fois, il ne lui sera pas difficile de constater l’état difforme de rues et l’absence de l’aménagement urbain dans certains quartiers de la ville comme aux cités El Kerchiche, les Frères Meddour, Hamana, Lakour et Kabir n°1. Le logement, une question obsédante du moment que plus de 6000 demandes de logement ont été formulées par les habitants de Lakhdaria au niveau du bureau de logement. Il est vrai que la commune n’a pas bénéficié ces dernières années de projets importants du logement particulièrement de type social, à l’exception d’une infime partie qui a été réalisée, le vrai casse-tête était l’indisponibilité du terrain foncier, selon les citoyens. Cette fois-ci, la formule du logement social participatif (LSP) semble être relancé, après avoir suscité beaucoup de polémiques à cause du retard accumulé dans l’accomplissement de ce type de logement. Nouvellement, il a été fait par de l’entame des projets dans ce sens pour réaliser 347 unités (LSP). 50 logements, dont les travaux se déroulent au niveau du quartier Hamana, 132 se trouvent en cours d’accomplissement comme à la cité Souhafa, 81 dans la zone (ZHUN), et 64 autres vont être réalisés dans la même agglomération. Quelque 200 familles ont été recasées dans le cadre de la Résorption de l’habitat précaire (RHP) grâce au décret présidentiel portant sur l’obligation d’éradiquer tous les taudis. Au fur et à mesure, il sera procédé au relogement de leurs occupants. Tout compte fait, il reste beaucoup à faire dans le domaine du logement, eu égard au nombre colossal de demandeurs répertoriés par les services concernés. Le domaine de la santé retient fort bien l’attention des citoyens de Lakhdaria car l’établissement hospitalier réputé pour sa grande prestation en matière de chirurgie et soins avancés dans divers spécialités, notamment l’ophtalmologie et la traumatologie, qui font la fierté des gens de Lakhdaria, s’avère ne devenir que l’ombre de lui même. D’où la nécessité de penser à une autre forme de gestion, afin de pouvoir assurer au public une meilleure couverture médicale, comme jadis. L’eau, ce liquide précieux, se fait malheureusement rare dans les différents quartiers de la ville, principalement pour les habitants des étages supérieurs, des cités, où même si l’eau arrive une fois tous les quatre jours dans les robinets, elle n’arrive pas aux bâtisses élevées. A des endroits, l’état délabré des canalisations a été signalé par des citoyens. On y trouve des fuites d’eau qui se forment par la suite en flaques pour devenir des marécages impurs et sources de maladies. L’hygiène de vie est mauvaise dans la ville de Lakhdaria, pas la moindre trace de toilette publiques, le seul jardin qui orne la face hideuse de la ville est abandonné sans entretien ni protection. Il faut aussi signaler les décharges sauvages qui jonchent des endroits de la ville, les espaces publics saturés. En tout, une vue qui n’inspire que désolation. En matière de transport, les habitants de la ville de Lakhdaria déplorent l’absence de transport et d’une gare routière aux normes requises. Cette situation met à mal les transporteurs qui se retrouvent à chaque fois embarqués dans un dysfonctionnement continuel, pour faute de stationnement. Pour ce qui est des structures d’accueil, c’est-à-dire l’hôtellerie, la ville de Lakhdaria ne dispose d’aucun établissement hôtelier. Dans ce cas-là, le visiteur, qui aura l’intention de descendre dans la ville de Lakhdaria, doit faire en sorte qu’il prenne ses précautions pour la quitter avant la tombée de la nuit, au risque de dormir à la belle étoile avec tous les dangers qu’il encourt. L’activité culturelle est ce qui doit demeurer dans la société lorsqu’elle a tout oublié. Hélas ! Ce n’est pas le cas, à l’instar de beaucoup d’autres villes d’Algérie, le progrès n’est pas proche de ce côté-là. Malgré la léthargie remarquée, des associations culturelles émergent, des troupes théâtrales se créent, nous considérons cela comme étant un signe précurseur qui pourra revigorer l’activité culturelle qui fait cruellement défaut à Lakhdaria. En définitive, ce ne sont que des préoccupations soulevées par des citoyens de Lakhdaria, parce qu’elles font partie de leur lot quotidien, lesquels, en dépit de toutes les fausses promesses, arrivent à garder espoir en des jours plus intéressants, continuellement dans les domaines les plus décisifs de la vie.  
Mahjoub H.  
Elwatan du 4 mars 2007  
 
 
 
 
Bouteflika attendu à Bouira
 
 
 
 
 
IL INAUGURERA PLUSIEURS RÉALISATIONS 
 
12 juin 2007 
 
La visite du président de la République est prévue pour la fin du mois en cours, affirment certaines sources bien au fait de la chose politique. 
 
Certains quartiers de la ville de Bouira ainsi que ses grandes artères sont nettoyés quotidiennement à grande eau. A proximité de certains édifices, les arbustes plantés, ces derniers jours, sont quotidiennement arrosés et soigneusement traités. Ce manège pour le moins inhabituel, appuie fortement la thèse de la venue du président de la République à Bouira, dans les jours à venir. Du côté officiel, cette information n’est pas à l’ordre du jour et on évite même de faire allusion alors que du côté de la vox populi, la visite du chef de l’Etat est donnée pour imminente. 
La visite du président de la République à Bouira est prévue pour la fin du mois en cours, affirment certaines sources bien au fait de la chose politique. Le premier magistrat du pays aura à visiter et à inaugurer de nombreuses réalisations d’envergure. Des projets structurants entrant dans le développement global du pays tels que les tronçons achevés de l’autoroute Est-Ouest ainsi que les barrages de Tilesdit à Bechloul et de Koudiet Asserdoune sur les hauteurs de Lakhdaria, constitueront des haltes prioritaires de la délégation présidentielle. Il visitera également l’axe autoroutier traversant la wilaya de Bouira pas loin de l’évitement de la ville d’El Esnam dont les travaux sont arrivés à terme, le chef de l’Etat se rendra aussi au viaduc de Aïn Cheriki du côté d’El-Djebahia. La réalisation de la deuxième voie de cet ouvrage d’art est en phase d’achèvement. 
Le programme de la visite du président à Bouira comportera d’autres haltes au niveau du chef-lieu de la wilaya où des chantiers vont être lancés et plusieurs réalisations attendent d’être inaugurées. A la cité ouest, dans le Centre-ville, la délégation présidentielle fera une petite halte pour l’inauguration du premier programme des logements Aadl avant de se rendre au centre universitaire à l’effet d’activer des chantiers de construction de nouveaux blocs devant abriter des départements dont la création est prévue pour l’année prochaine. Pour l’heure, nos sources ne précisent pas si lors de sa prochaine visite à Bouira, le premier magistrat du pays procédera à l’inauguration des équipements publics et édifices nouvellement construits à l’image de la Maison de la culture et du nouveau siège de la daïra édifiés dans le centre-ville à proximité de la cité Aïgoune connue pour ses habitations précaires et ses bidonvilles. 
En somme, cette visite s’inscrit dans un vaste programme du président de la République visant à se ren-dre dans toutes les wilayas du pays. Le but étant de donner une nouvelle dynamique aux grands chantiers de développement lancés ou en voie de l’être à travers le territoire national. 
 
Ali SEBA 
lexpression dz 
 
 
 
 
NOUVEAU DECOUPAGE TERRITORIAL
 
 
Liste des nouvelles wilayas déléguées
 
 
je connais quelques uns qui vont pas etre contents !!! bientot le nouveau découpage et création de nouvelles wilayates, pardon déléguées de wilayas, et bien, lire juste les villes en texte gras,ils y vont fort ! Bordj menaiel,Draa el mizan, Sour el Ghozlane, et pourquoi pas Djebahia ou Chaabet el ameur tant qu'ils y sont ? 
à lire sur la page ACTUALITES du site, le clin d'oeil à nos villes voisines et...."concurrentes" !! 
 
Wilaya déléguée et la Wilaya
 
 
Bordj Badji Mokhtar Timimoun Adrar  
Ténès Chlef  
Aflou Laghouat  
Aïn Beïda Oum El-Bouaghi 
Barika - Arris Batna  
Akbou Béjaïa 
Boufarik Blida 
Sour El-Ghozlane Bouira 
In Salah Tamanrasset 
Bir El-Ater Tébessa 
Maghnia - Ghazaouet Tlemcen 
Frenda - Sougueur Tiaret 
Draâ El-Mizan Tizi Ouzou  
Aïn Oussera Djelfa 
Mila Jijel  
El-Eulma Sétif  
Azzaba Skikda  
Telagh Sidi Bel Abbes 
Ksar El-Boukhari Médéa  
Bou Saâda M’sila 
Mohammadia Mascara 
Touggourt Ouargla 
Djanet Illizi  
Bordj Ménaïel Boumerdès  
Miliana Aïn Defla 
Mecheria - Aïn Sefra Naâma 
El-Ménéa - Metlili Ghardaïa  
Oued R’hiou Relizane 
------------------------------------------- 
Es-Senia - Aïn Turck -  
Arzew - Boutlélis - Gdyel Oran  
Oued Tlilet - Bir El-Djir 
-------------------------------------------- 
El-Khroub - Zighoud-Youcef - 
Aïn Abid - Hamma Bouziane - Constantine 
Ben Ziad  
sources :infosoir d'alger 
9/11/2006 
 
Bientot donc un nouveau découpage territorial et la création de nouvelles wilayas... 
On doit de feliciter nos villes voisines ( Sour el ghozlane, Bordj menaiel et Draa el mizan ) ...de leur probable nomination, jamais rancuniers les Lakhdaris,wled balestro ! 
 
SOUR EL GHOZLANE
 
 
Visiter leur site, c'est le meilleur des felicitations ! 
 
 
 
 
 
 
BORDJ MENAIEL
 
 
 
 
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. 
 
Bordj Menaiel (de l'arabe برج - burj, « tour » et du berbère imnayen, « cavaliers ») est une ville d'Algérie, de la wilaya de Boumerdès, à 40 km à l'Est du chef-lieu, dans l'ouest de la Kabylie. Jusqu'à un passé récent des écuries recevant des chevaux, mulets et autres baudets ont existés. Lors de la présence française, la ville était surnommée la ville des Coquelicots, puis redeviendra officiellement Bordj Ménaiel à l'indépendance. Cette ville est très proche du magnifique village de Aïn el Hamla. 
 
La ville a été construite par les Turcs. Elle est restée habitée, par près de 80 000 habitants, jusqu'au fameux 21 mai 2003 où elle fut presque totalement détruite. 
 
De plus d'après les anciens habitants de Laqser, une ville proche, il y aurait même des vestiges d'une cité romaine, dont reste une sorte de moitié de mur sur laquelle une maison fut construite. Il y aurait aussi un tunnel souterrain assez long. 
 
 
 
DRAA EL MIZAN  
 
 
 
Esprit de convivialité à Frikat 
 
Le couscous de la paix  
 
Pendant 4 jours, en cette fin de juin exceptionnellement caniculaire, Frikat a vécu à l’heure du couscous traditionnel. On ne pouvait pas mieux faire que d’organiser une fête nationale valorisant ce met légendaire, authentiquement amazigh et plus que millénaire.  
 
Les organisateurs ont vu juste : la population de ce bourg de la Basse Kabylie, situé à 7 km de Draâ El Mizan, a pratiquement doublé. A la grande joie des villageois, habitués à ne recevoir que leurs émigrés de France. Des « spécialistes » venus d’une dizaine de wilayas ont tenu à participer à ce rendez-vous culinaire où le seksou (couscous en kabyle) à toutes les sauces a été servi aux invités comme aux locaux sans parcimonie. L’initiative émane de la Maison Lahlou, une entreprise familiale spécialisée dans la fabrication du couscous traditionnel (roulé à la main) dont le siège est à Frikat. « Lorsque j’ai ébruité l’idée, le comité de village m’a tout de suite donné sa baraka d’autant plus qu’une telle manifestation suppose le déplacement, chez nous, des hautes autorités du pays », nous dit Sid Ali Lahlou, gérant de la Maison Lahlou portant le même nom. Soutenu par le wali de Tizi Ouzou et des sponsors privés tels que Tonic, la Safex, Stilina, Frigor et Saro, il ne restait à ce quadragénaire infatigable qu’à convaincre Alger d’obtenir un cachet officiel et national à la fête. Le ministre de la Petite et Moyenne entreprises et de l’Artisanat a accordé son parrainage. Djamal Ould Abbas, ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, cautionnant l’événement sans hésitation, s’est déplacé sur les lieux quelques jours avant le coup d’envoi. S’il n’a pas assisté à l’inauguration (le 25 juin 2005), il a, par contre, ramené dans ses « bagages » un microbus à l’effigie Thadamoun (écrit en arabe). Un don de son département à la commune de Frikat. Ce véhicule tombe à point nommé. Il servira de transport scolaire aux collégiens des 18 villages que compte la commune. Ou du moins, il viendra à la rescousse d’un camion de l’APC, contraint à faire plusieurs rotations par jour, afin de permettre à un maximum d’enfants de rejoindre l’unique CEM de Frikat. Certains élèves habitent à 14 km du chef-lieu et doivent inexorablement se débrouiller pour être en classe à 8 h.  
 
Un lycée pour Frikat...  
Paradoxe : « Ils sont les premiers à se pointer devant le portail de l’établissement, bien avant leurs camarades de Frikat. Parfois à 7 h. En hiver à cette heure-ci, le jour n’est pas encore levé », relève le directeur du CEM qui occupe un logement d’astreinte. Puis un silence, comme pour exprimer une gêne par rapport à certains gestes de « petite importance », insiste-t-il. « Il arrive que des enfants nous viennent sans s’être alimenté chez eux. Je m’efforce avec l’aide de ma femme de leur servir du lait chaud. Après tout, ces quelques tasses de lait ne grèveront jamais mon budget », poursuit-il. Et d’ajouter : « Je dis cela pour situer la condition sociale des villages environnants. Les gens peinent à nourrir leurs enfants. » Avec près de 1200 élèves, le CEM de Frikat dépasse de loin ses capacités d’accueil alors que la norme du ministère de l’Education nationale prévoit une fourchette de 400 à 600 élèves. Le déficit est criant en la matière. « Pour pallier l’insuffisance, 2 autres CEM devront voir le jour dans le court terme ; et il ne faut pas oublier aussi que la construction d’un lycée est plus que nécessaire. La population de la commune est de 15 000 habitants, ce qui lui ouvre droit, de fait, à un établissement du secondaire », suggère un membre du comité de village et partie prenante de l’organisation de la Fête du couscous. Ce couscous qui représente pour la mémoire collective de la région, comme pour le reste de l’Algérie, le meilleur moyen de réunir les proches, les amis, et même les anonymes. A l’image de ce couple d’Alger qui, sans être invité, n’a eu aucune peine à se joindre à la fête, et à la clé, le gîte et le couvert assurés par une famille de Frikat. « Nous avions appréhendé la route, eu égard aux nombreux attentats terroristes commis dans la région de Draâ El Mizan. Dieu merci, la route paraissait sécurisée », nous déclare Mohamed, l’époux. Passage incontournable pour gagner Frikat, Draâ El Mizan est doté de trois barrages fixes de la Gendarmerie nationale. Postés au niveau des trois axes de sortie (Draâ El Mizan-Tizi Ghennif, Draâ El Mizan-Boghni et Draâ El Mizan-Gare Aomar), ces postes travaillent H24. Contrairement à d’autres localités où des brigades ont été délocalisées au lendemain du printemps noir, celle de Draâ El Mizan fait partie des 20 brigades où le darak est encore présent. Les habitants ne semblent afficher aucune animosité à leur égard. « Peut-être par lassitude due à deux années d’émeutes qui ont éclaté spontanément après l’assassinat, en avril 2001, de Massinissa Guermah dans les locaux de la brigade de Beni Douala », estime un citoyen de Draâ El Mizan. C’est l’avis qui a tendance à prévaloir dans tous les villages de la région où nous nous sommes rendus.  
 
L’insécurité gagne les villages  
Dans les villages de la commune de Bounouh (ndlr : Bounouh compte 21 villages), commune frontalière de Frikat et qui relève de la daïra de Boghni, les gens ne se font pas prier pour commenter « l’après-départ ». « L’insécurité gagne tous les villages, même dans les hameaux les plus reculés. La police ne peut pas intervenir, puisqu’il s’agit d’une zone rurale. On n’a pas d’Etat ici », s’écrie un gérant de café, rencontré au village d’El Merdja. Tenant à nous montrer une blessure contractée il y a quelques mois au bras, suite à une agression à l’arme blanche, le jeune gérant poursuit : « Si la gendarmerie était postée chez nous, mon agresseur aurait mûrement réfléchi avant de passer à l’acte ». La région fait face au massif du Djurdjura. Le sommet de Tala Guilef est visible à l’œil nu, y compris le célèbre hôtel El Arz qui se dresse majestueusement sur le flanc du massif. « Y aurait-il encore des terroristes dans le coin ? », avons-nous osé. La question n’est pas tabou. « Ils sont partout, mais ils sont invisibles », réplique un groupe de jeunes, en chœur. « Ils peuvent faire irruption dans le café où nous sommes maintenant », atteste Ali, 35 ans. Une confidence pareille suscite inéluctablement une peur incommensurable pour les trois journalistes que nous étions. Savoir garder son sang dans les veines est une gageure. Sentant cela, Ali rectifie : « Ne vous inquiétez-pas. Depuis bien longtemps, ils (les terroristes) ont carrément changé de stratégie. Ils se limitent au racket, et chemin faisant, à des prêches louant le djihad. Je pense, qu’en agissant de la sorte, ils doivent certainement obéir aux instructions de leurs émirs. » Un groupe de jeunes, occupé à jouer aux dominos, nous interpelle, tout en continuant à frapper fort les petits rectangles blancs sur la table. « Nos problèmes, c’est le chomage, le manque d’eau (le précieux liquide coule 1 jour sur 20 des robinets). Regardez Ali, il a 35 ans, il est encore célibataire, alors qu’à cet âge, notamment en Kabylie, on est père de famille. Il ne peut pas se marier du moment qu’il arrive difficilement à assurer sa propre subsistance. » Les villages qui surplombent la vallée de Boghni ne croient plus à la politique. Le RCD, le FFS, les archs, « dialoguistes ou pas », ne constituent plus de sujet de discussion. « Pouvoir dormir tranquillement, sans s’exposer au risque d’être agressé chez-soi, mener une vie décente, avoir un emploi stable, aider ses enfants à aller le plus loin possible dans leurs études, c’est cela les revendications de notre village », tonnent les habitants de Bounouh. Sur le chemin de retour, nous avons été (agréablement ?) surpris du nombre impressionnant de baudets, paissant sur les bas-côtés de la route sinueuse reliant Bounouh et Frikat. Un signe qui démontre que l’extinction de cette race de quadrupèdes n’est pas pour demain, au grand bonheur des adeptes des SPA ? Ou signe d’un sous-développement d’une région qui a tant donné à l’Algérie ?  
 
Djamel Zerrouk - 
EL WATAN 
6 juillet 2005 Reportage  
La depeche de Kabylie
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