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Lakhdaria, ex palestro 
 
 
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Lakhdaria ألأخضرية

 

 
 
 
Timbre Poste 10 DA, Poterie de la région de Lakhdaria. Algérie 2005. Philatélie 
 
 
Présentation M. A. Haddadoupour infosoir, alger. 
 
Cette ville est située à 88 km à l'est d'Alger et à 44 km de Bouira, sur une boucle de l'oued Isser. Pour l'atteindre, on peut suivre la route de Tizi Ouzou et, au niveau de Thenia, tourner à droite en prenant la direction du sud, pour remonter la vallée de l'oued Isser ; on rencontre d'abord la ville de Beni Amrane. La route, et la voie ferrée entrent dans les gorges de Beni Amrane, appelées aussi gorges de Lakhdaria, gorges entaillées par l'oued sur une longueur de 4 km. On peut se rendre aussi à Lakhdaria en passant par une route qui, allant de Rouiba, passe par Khemis el-Khechna, Larbatache, la montagne du Bouzegza et les gorges de Keddara. De là, la route descend jusqu'à Lakhdaria. La ville a succédé au village colonial de Palestro, fondé dans les années 1860 et appelé du nom d'une victoire militaire française. Les insurgés, dirigés par le cheikh Al-Mokrani, l'ont pris en 1871 et l'ont brûlé ; il a été reconstruit par la suite. 
Lakhdaria, peuplé de populations d'origine kabyle, aujourd'hui en partie arabisée, est célèbre pour ses poteries au décor berbère angulaire, ocre sur fond blanc. Le nom actuel de la ville vient de Lakhdar, surnom de Mokrani Rabah, dit commandant Si Lakhdar, martyr de la Guerre de Libération, originaire de la région. 
M. A. H. 
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Lakhdaria est une Daira, Commune (APC) de la wilaya de Bouira, 
appelé Palestro du temps de la colonisation,cette cité a été un camp de travailleurs sur le tracé de la route nationale Numero 5 d'Alger vers Constantine; 
la ville a eté renomée Lakhdaria au lendemain de l'independance en hommage au martyr de la guerre de liberation, Monsieur Mokrane Said 
 
 
( Si Lakhdar )
 
 
 
 
né à Guergour village sur les hauteurs ouest de la ville. 
 
 
 
 
 
 
 
PERSONALITES POLITIQUES
 
 
 
 
El-Hachemi Cherif,(1939-2005)  
 
le Baptiseur de Lakhdaria.
 
 
 
On l'appelait tout simplement par son prénom, « El-Hachemi », tant il était connu. Ce communiste de toujours forçait l'admiration et l'estime chez tous ses compagnons et emportait le respect de ses adversaires les plus farouches, c'est-à-dire les islamistes. « Les terroristes n'ont pas réussi à le tuer malgré plusieurs tentatives. C'est le cancer des poumons qui a fini par avoir raison de lui », soupire un vieux camarade. El-Hachemi Cherif, secrétaire général du MDS (Mouvement démocratique et social), est décédé mardi 2 août dans sa résidence du Club des Pins d'Alger, là où ses amis l'avaient obligé à se réfugier pour échapper aux tueurs du GIA.  
 
Unanime, la classe politique a salué son combat pour les libertés, la démocratie et la modernité. « C'était un patriote, tout simplement », résume un de ses amis. Né le 5 octobre 1939 dans le village de Toudja, un nid d'aigles accroché aux montagnes du Djurdjura, El-Hachemi Cherif quitte très tôt sa Kabylie natale pour s'installer à Bologhine, le quartier d'Alger cher aux pieds-noirs.  
 
Après de brillantes études au lycée franco-musulman de Ben Aknoun, il est embauché comme assistant de réalisation à la Radiodiffusion en 1957. Mais ses engagements politiques en faveur de l'indépendance de l'Algérie lui valent rapidement quelques ennuis avec la police. Il rejoint les maquis de la Wilaya IV et devient officier de l'ALN (Armée de libération nationale). À l'indépendance, El-Hachemi Cherif entame une courte carrière dans l'administration. Nommé sous-préfet de Palestro, célèbre pour ses bois touffus, ses falaises abruptes et ses gorges qui furent le théâtre de violents combats entre Algériens et Français, c'est lui qui décide de débaptiser la ville pour lui donner le nom de Lakhdaria, en hommage à un chef de guerre mort au combat. En désaccord avec le pouvoir politique de l'époque, il quitte bientôt ses fonctions pour revenir à la production radiotélévisée. Il réalise alors Les Chiens, un long-métrage en hommage à la lutte du peuple sud-africain et de Nelson Mandela contre le régime de l'apartheid.  
 
 
Ses convictions et ses engagements politiques restent cependant vivaces. El-Hachemi Cherif participe en 1966 à la création, dans la clandestinité, du Parti de l'avant-garde socialiste (PAGS), l'ancêtre du Parti communiste algérien (PCA). Officiellement interdit, le PAGS n'en apporte pas moins un soutien critique à la « politique socialiste » prônée par Houari Boumedienne durant les années 1970. L'ouverture politique née des émeutes d'octobre 1988 constitue un tournant pour les communistes algériens. Rompant avec les années de clandestinité, El-Hachemi Cherif fait alors de la politique au grand jour. En décembre 1990, il devient coordinateur du PAGS et s'illustre comme un adversaire acharné de la mouvance islamiste.  
 
La rupture du processus électoral en janvier 1992, à la suite de la victoire des islamistes, plonge le pays dans une spirale de violence. Menacé de mort par les groupes armés, El-Hachemi Cherif renoue avec la clandestinité. Il survit pendant trois ans dans les sous-sols du bâtiment qui abrite le siège de son parti. Mais les terroristes finissent par le repérer. Le 10 avril 1994, un jeune extrémiste pointe son pistolet à un mètre de la tête d'El-Hachemi, assis dans sa voiture. Il a le réflexe de plonger sa tête vers l'avant lorsque le coup part. El-Hachemi échappe de justesse à la mort. Découragé ? Pas du tout. Il saborde le PAGS, crée le mouvement Ettahadi Tafat (« le défi et la lumière »), encourage et soutient les milices patriotes en guerre contre les groupes extrémistes. Travailleur infatigable, il a publié de nombreux articles dans la presse privée. Il s'exprimait régulièrement dans les forums étrangers et a animé meetings et réunions même au plus fort de la période violente.  
 
L’homme politique algérien est décédé le 2 août à Alger.  
 
Jeune afrique - 7 août 2005 - par FARID ALILAT  
 
 
 
 
Cheikh Zidane El Mekhfi ( 1937-2000 )
 
 
 
 
Bouderbala ( commune de Lakhdaria, distante de 7 km ), le 23 mai 2000 disparaissait Cheikh El Mokhfi 
Cet homme simple rejoignit dès 1956, à l’appel de la révolution du 1er Novembre en compagnie de plusieurs de ses compagnons de la région, les structures combattantes de l’ALN de la Wilaya IV, après la Wilaya IV, c’est dans une région frontalière de Tunisie que Si El Mohkfi se distingue et accéde au grade d’officier. 
 
A chaque période de l’Histoire des peuples, émergent, alors que nous ne les attendions point, des femmes et des hommes, que rien au départ ne prédestinait à jouer des rôles aussi importants dans notre société. Parmi ces femmes et hommes, nous évoquerons pour l’Histoire, à l’occasion de la 6ème année de sa disparition, Cheikh El Mokhfi, de son vrai nom Zidane El Mokhfi né en 1937 à Drablia dans la commune de Bouderbala, wilaya de Bouira.  
Cet homme simple rejoignit dès 1956, à l’appel de la révolution du 1er Novembre en compagnie de plusieurs de ses compagnons de la région, les structures combattantes de l’ALN de la Wilaya IV, après la Wilaya IV, c’est dans une région frontalière de Tunisie que Si El Mohkfi se distingue et accéde au grade d’officier. 
L’indépendance acquise, la paix revenue et le devoir accompli, celui-ci démobilisé réintègre la vie civile et s’installe dans la région qui l’a vu maître et grandir.  
Dès 1992, après l’apparition des premiers groupes terroristes dans la région, excédé et révolté par les exactions commises au nom d’Allah, et en bon fils de zaouia, il prend la tête d’un groupe de résistants, les GLD et forme une couverture de sécurité qui s’étendra sur plusieurs régions des wilayas limitrophes de Bouira.  
En collaboration avec les éléments de l’ANP, les hommes de Si El Mokhfi familièrement appelé “Cheikh”, frappèrent fort les bastions des terroristes. Plusieurs hauts lieux de la révolution du 1er novembre, tels Zbarbar, Bouzegza, Maâla et autres contrées resteront gravées dans l’histoire récente de la lutte anti-terroriste. En plus de son engagement militaire et conscient du rôle des partis, il constitue avec d’autres patriotes un parti politique : Rassemblement national démocratique (RND). Elu au niveau de la wilaya de Bouira, député à l’APN, ce patriote, sincère a toujours servi avec courage et abnégation les intérêts de la nation. Ravi aux siens un 23 mai 2000, Cheikh El Mokhfi, ne verra point, cette réconciliation nationale au sein du peuple qu’il a aimé, protégé et servi jusqu’à son dernier souffle. 
 
Ath Mouhoub 
depechekabylie,23 mai 2006 
 
 
 
 
 
KARA Mohamed Seghir
 
 
Lakhdaria est répresentée dans le Gouvernement Algerien d'Abdelaziz Bouteflika et d'ahmed Ouyahia....par un Ministre dans la fonction de  
Ministre du tourisme
 
 
né le 16 avril 1949 à Lakhdaria  
 
 
 
Formation et Diplômes :  
 
Licence en sciences politiques, de l'information et des relations internationales 
 
 
Expérience professionnelle :  
 
1969-1970 : Stage au sein de la télévision, de la radiodiffusion et conseiller en communication au ministère de l'Information  
1970-1972 : Membre fondateur, journaliste à la revue "Echabab" et porte-parole de la jeunesse au FLN.  
1972-1974 : Service national à l'Académie interarmes de Cherchel.  
1975-1979 : Président du bureau de l'APS de la wilaya de Bouira.  
1975-1977 : Secrétaire de l'union de wilaya de l'UNJA de la wilaya de Bouira, chargé du département information et culture  
1977-1979 : Secrétaire général de l'UNJA de la wilaya de Bouira  
1979-1981 : Secrétaire général de l'UNJA chargé de la formation professionnelle et des affaires sociales  
1981-1986 : Secrétaire général chargé de l'information et de la presse et directeur général desrevues: El-Wihda (hebdomadaire en arabe), le supplément bimensuel en français, El-Wihda culturel bimensuel, El-Wihda sportif mensuel, El-Riadh: mensuel spécialisé pour enfants, l'imprimerie : publication de livres, brochures dépliants, affiches...etc.)  
1986-1989 : Secrétaire de la Mohafadha du FLN de la wilaya de Mila.  
1989-1991 : Président du comité provisoire de la Mohafadha de la wilaya de Bouira.  
1991-1995 : Directeur du palais de la culture de Kouba (Alger)  
1995-1996 : Directeur général adjoint à la Bibliothèque nationale d'El-Hamma (Alger) 
 
 
Activités politiques et parlementaires:  
 
 
1997 : Élu député à l'Assemblée Populaire Nationale.  
Décembre 1998 : Président du comité de soutien à la candidature de M. Abdelaziz Bouteflika à la Présidence de la République au niveau de la wilaya de Bouira  
Décembre 1998 : Fondateur de l'association culturelle et sociale "Hamza" regroupant tous les membres des comités de soutien du candidat Abdelaziz Bouteflika au niveau des 45 communes de la wilaya de Bouira.  
Président de la première coordination des associations de soutien au programme du Président de la République au niveau national  
APN: Membre du comité de la culture, de la communication, du tourisme et des industries artisanales  
Élu en 2000 président adjoint de la commission de santé et du travail, des affaires sociales, de la formation professionnelle et de la solidarité.  
Avril 2001 : Rapporteur de la commission parlementaire chargé de l'enquête sur les évènements de la Kabylie.  
Avril 2002 : Membre fondateur du mouvement de redressement du FLN.  
Membre fondateur du bureau national du mouvement de redressement du FLN, chargé de l'information  
Président de l'association nationale des organisations et comités de soutien au programme du Président de la république : " dignité et prospérité" 
 

Videos/ dailymotion

 
Qui se rappelle de ce fameux symbole de l'ancien Palestro/Lakhdaria ? il parait que les arrieres petits enfants du fameux couple sont de retour ! 
l'ancien "nid" se situait au niveau de la placette de la nouvelle grande mosquée avec les marchands de sardines autour, bon appétit, et marhaba bihoum ! 
 
BIOGRAPHIE 
 
Hamid Nacer-Khodja,  
 
né le 25 janvier 953 à Lakhdaria. 
 
 
Etudes primaires, secondaires et supérieures (Ecole nationale d’ administration) à Alger. Après avoir exercé de nombreuses responsabilités au sein de l'administration locale, il exerce actuellement la fonction de directeur de l'Institut des lettres et des langues au centre universitaire de Djelfa. 
 
Il a fait éditer trois ouvrages de Sénac : œuvres poétiques chez Actes Sud, 1999, Pour une terre possible, poèmes et autres textes inédits, chez Marsa, 1999, et Visages d'Algérie, Regards sur l'art, chez Paris Méditerranée et Edif 2000 en 2003. il a également publié deux ouvrages sur cet auteur : ''Albert Camus Jean Sénac ou le fils rebelle" (Paris Méditerranée - Edif 2000, 2004) et Sénac chez Charlot (Domens, 2007). Quelques-uns de ses poèmes figurent dans de nombreuses anthologies, parmi lesquelles celles de Sénac, Jean Déjeux, Tahar Djaout et Abdelmadjid Kaouah. 
 
 
 
K. A. A 
Depeche de kabylie 
5/11/2007 
 
 
 
videos sur lakhdaria 
http://www.dailymotion.com/djebahia/LAKDARIA 
 
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